lundi 31 décembre 2012

Hollywoo de Frédéric Berthe et Pascal Serieis (2011)


Synopsis: Jeanne est la doubleuse française d’une actrice américaine qui joue dans une série télé à succès.
Mais le jour où l’actrice américaine pète les plombs et annonce la fin de sa carrière, la vie de Jeanne bascule à son tour… Plus de travail, plus de revenu, plus rien… A moins que… A moins qu’elle ne prenne son destin en mains et ne tente a priori l’impossible : partir à Los Angeles, rencontrer la star américaine et la convaincre de reprendre la direction des plateaux de tournage…
Sur place, après quelques galères, elle croise la route d’un certain Farres qui va lui ouvrir les portes du monde merveilleux mais un peu compliqué de Hollywood. (Allociné)

En fan inconditionnelle de Florence Foresti (d'ailleurs ma famille l'a bien compris en m'offrant Foresti Party pour Noël), il était inconcevable de passer à côté de cette comédie.
Certains diront que le scénario est rocambolesque, limite incohérent, et que les blagues sont ultra-lourdes. Ils ont raison... sauf que c'est justement ça qui est génial. C'est du délire pur et dur et je l'ai vu comme une énorme parodie des films américains: l'actrice richissime en mal d'amour, le séducteur invétéré, l'éternel loser, la guerre des gangs, le romantisme exacerbé. Tout, vous trouverez tout dans cette comédie haute en couleur.
Et même si vous n'accrochez pas à l'histoire, ça vaut le coup rien que pour les scènes romantiques entre Florence Foresti et Jamel Debouzze. On ne les aurait jamais imaginé comme ça.

dimanche 30 décembre 2012

Un heureux événement de Rémi Bezançon (2011)

Synopsis: "Elle m’a poussée dans mes retranchements, m’a fait dépasser toutes mes limites, m’a confrontée à l’absolu : de l’amour, du sacrifice, de la tendresse, de l’abandon. Elle m’a disloquée, transformée. Pourquoi personne ne m’a rien dit ? Pourquoi on n’en parle pas ?"
Un heureux événement ou la vision intime d’une maternité, sincère et sans tabous. (Allociné)

Un sujet qui ne pouvait que me toucher en cette période !
Comme beaucoup de monde, j'ai découvert Louise Bourgoin en Miss Météo sur Canal Plus et elle m'a rapidement semblé antipathique. Je la trouvais cruche et sans intérêt (je n'ai d'ailleurs jamais vraiment compris cet engouement pour les météos décalées dans le Grand Journal). Quand elle a quitté la chaîne, elle s'est lancée dans le cinéma et n'a rien trouvé de mieux à faire que d'avoir une relation avec Julien Doré qui sortait tout juste de la Nouvelle Star. C'était largement suffisant pour qu'elle paraisse à mes yeux comme complètement futile. Les préjugés, tout ça...
Puis j'ai entendu parler de ses prestations au cinéma qui étaient systématiquement encensées par la critique. Le doute s'est installé en moi, l'aurais-je mal jugée ? J'ai décidé de sauter le pas et de me faire ma propre opinion, avec un film dont le titre me plaisait déjà (parce qu'Adele Blanc-sec, ça me disait moyennement). J'ai été complètement bluffée. Si Louise Bourgoin m'a parue si stupide sur Canal Plus, c'est parce qu'elle est incroyablement douée comme actrice ! Elle incarne une mère en devenir absolument convaincante, tellement que j'ai souvent eu l'impression de me voir moi-même.
En effet, nous suivons l'histoire de Barbara, depuis la conception et jusqu'à quelques mois après la naissance de sa fille. Tout parent est obligé de se reconnaître dans le parcours de ce couple, dans les bons comme dans les mauvais moments. Car c'est ce qui ressort le plus: l'arrivée d'un bébé est un chamboulement à plus d'un titre et Barbara et Nicolas vont l'apprendre à leur dépens. Evidemment, le film est volontairement pessimiste, on assiste presque à une descente aux enfers mais il reste quand même très réaliste car si tous les couples n'en viennent pas à une telle extrêmité, beaucoup ont connu des moments de doute et de questionnement. Je m'y suis reconnue à plus d'un titre, surtout que l'accouchement est très similaire à celui de Teemo (perte des eaux à J-1 !), et cela est sûrement dû au fait que le film est tiré du livre d'une femme, Eliette Abécassis. Il n'y a qu'une femme pour parvenir à raconter aussi bien la maternité et c'est merveilleux qu'un homme ait réussi à le porter aussi bien à l'écran.
Une perle, donc, que je vous recommande.
Et j'ai hâte de revoir Louise Bourgoin dans d'autres films.

samedi 29 décembre 2012

Plongée dans l'inimaginable de Jeanne Félicité Engo Nsi


4ème de couverture: Rien ne prédestinait cette mère à écrire.
C'est l'arrivée de son petit garçon Loïc qui a déclenché en elle le besoin de livrer son incroyable histoire.
Avec une authenticité touchante, elle raconte leur  parcours, celui de Loïc et le sien, toujours accompagnée et soutenue par son mari.
Désespérés face au handicap de leur enfant, isolés et démunis, ils tentent l'impossible avec une détermination aveugle jusqu'au jour où... ils frappent à la bonne porte.
Commence alors, lentement mais régulièrement, la métamorphose de Loïc.
Il s'éveille...
Un récit vivant et courageux qui  ne laissera aucun lecteur indifférent.

L'autisme était la grande cause nationale de 2012 et je me devais de lire au moins un livre à ce sujet pour en savoir un peu plus.
Jeanne-Félicité Engo Nsi n'est pas écrivain et ça se ressent dans son écriture. Le style est net et épuré, il s'agit davantage d'un témoignage, entre les mémoires et le journal intime. On se plonge donc facilement dans le récit pour suivre le parcours de cette femme hors du commun.
Sa vie a basculé lors de la naissance de son fils prématuré. Après des mois d'angoisse, Loïc rejoint le foyer et la vie de famille se met en place. L'enfant est tout à fait normal jusqu'à ses 18 mois où il commence à devenir violent, à perdre l'usage de la parole et à s'isoler des autres. C'est en cherchant un peu sur internet qu'elle découvre l'autisme: elle reconnaît immédiatement les symptômes de son fils et se sent libérée. Elle peut enfin mettre un mot sur le malaise de son fils.
Ce n'est pas plus facile pour autant. Le monde médical français est très mal renseigné sur l'autisme et Jeanne-Félicité se trouve souvent face à des murs. Il lui faudra beaucoup de travail et le secours de quelques bénévoles pour parvenir à améliorer la vie de son fils malgré son handicap. Ce livre est avant tout un moyen d'ouvrir les yeux sur l'autisme, de montrer qu'il y a des solutions si on prend la peine de s'intéresser à ces enfants. L'autisme n'est pas une fatalité.
Jeanne-Félicité Engo Nsi nous livre un témoignage poignant sans jamais verser dans le pathos. Elle reste avant tout une maman qui veut le meilleur pour son fils, et pour tous les autres. C'est pourquoi elle a créé une association pour soutenir la cause des enfants autistes et obtenir des moyens financiers pour l'amélioration de leurs conditions de vie:
Association AUTIFAC
Autisme France Afrique Centrale
21 rue Paulhan
78140 Vélizy
01.39.45.94.15
06.37.81.61.14

vendredi 28 décembre 2012

Quelle féministe suis-je ?

Cet article se fait l'écho de celui de Sophie Gourion sur son blog où elle s'interroge sur les formes de féminisme.

Quand j'étais petite, je passais une grande partie de mes vacances chez ma grand-mère avec mes cousins. J'étais la seule fille et je ne le vivais pas comme un handicap, je jouais avec eux aux voitures, aux gendarmes et aux voleurs, on partait en excursion à vélo, on regardait Dragon Ball à la télé, j'étais même très souvent le chef de la bande. Un jour, nous rentrions de l'un de nos périples et je voulais prendre un chemin différent de celui de mes cousins. Têtue, je suis partie toute seule et j'en ai profité pour prendre mon temps, admirer le paysage, m'arrêter pour observer la nature. Lorsque je suis rentrée à la maison, je me suis fait vertement engueuler par ma grand-mère qui me disait que je ne devais quitter mes cousins sous aucun prétexte. J'ai répondu qu'ils avaient bien le droit de faire du vélo tous seuls et elle m'a dit: "Oui, mais toi, tu es une fille". Ma conscience féministe s'est alors éveillée en moi, j'ai vécu cet état comme une profonde injustice. Pourquoi aurais-je moins de droits parce que je suis une fille ?

Chaque jour je m'efforce de prouver qu'une femme vaut autant qu'un homme et que nous n'avons pas à nous sentir inférieures. Je me considère comme féministe. Pourtant, je lis pas mal d'articles sur le sujet et j'ai parfois du mal à me reconnaître. En effet, beaucoup de féministes érigent des règles et crachent sur celles qui ne suivent pas leurs directives. Tout le monde a l'image de la féministe poilue qui brûle son soutien-gorge et ce n'est finalement pas loin de la réalité. Dès qu'on se maquille un peu, qu'on prend soin de soi ou qu'on porte des talons, on se voit accuser de véhiculer une image de la femme superficielle. Femmes mariées, attention, si vous consentez à porter le nom de votre mari, c'est que vous êtes une femme soumise qui reniez votre passé pour devenir la propriété de votre homme. Et si vous faites la majeure partie des tâches ménagères, vous êtes fichées...

Aujourd'hui, on n'a pas le droit d'être féministe et girly à la fois. Je vais chez le coiffeur et l'esthéticienne, je me parfume, j'adore les boucles d'oreilles fantaisie, est-ce que ça fait de moi une femme soumise aux dicktats de la société ? Peut-être. Ou peut-être que je ne prends que ce qui me conviens, je n'ai franchement pas envie de m'habiller comme un sac à patates juste parce qu'une féministe a décidé que la mini-jupe était une hérésie. C'est pareil pour ma fille, je suis contre les jouets de type ménager parce que j'estime que ça formate trop les enfants, mais ça ne m'a pas empêché de lui acheter une housse de couette Disney Princesses qu'elle adore (la première semaine, elle me montrait tout le temps les princesses et leur faisait des bisous).

Pour moi, le féminisme est davantage affaire d'égalité. Après tout, le premier article de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme est bien: "Tous les êtres humains naissent libres et égaux en dignité et en droits. Ils sont doués de raison et de conscience et doivent agir les uns envers les autres dans un esprit de fraternité. " Il est donc normal de se battre pour le droit de vote, pour des salaires équivalents, pour des temps de paroles égaux. Je veux que ma fille grandisse en sachant qu'elle peut tout faire et qu'elle ne sera pas bridée à cause de son sexe. Et si son choix est d'être esthéticienne et de peindre sa maison en rose, il n'y a aucun problème, du moment que c'est un choix réfléchi et non imposé.

jeudi 27 décembre 2012

Men in black 3 de Barry Sonnenfeld (2012)


Synopsis: En quinze ans de carrière chez les Men in Black, l’agent J a vu beaucoup de phénomènes inexplicables… Mais rien, pas même le plus étrange des aliens, ne le laisse aussi perplexe que son partenaire, le sarcastique K.
Lorsque la vie de K et le destin de la Terre sont menacés, l’agent J décide de remonter le temps pour remettre les choses en ordre. Il va alors découvrir qu’il existe certains secrets de l’univers que K ne lui a jamais révélés. Il est cette fois obligé de faire équipe avec l’agent K, plus jeune, pour sauver la vie de son partenaire, l’agence, et l’avenir même de l’humanité… (Allociné)

C'est lorsqu'une série comme Men in black fait son retour qu'on se rend compte qu'on vieillit. Dire que le premier opus est sorti l'année de mon bac ! Tellement de souvenirs, de temps passé à fredonner l'inoubliable chanson de Will Smith ("Here come the Men in black, Galaxy defenders !") et nous voilà replongé dans l'ambiance 15 ans plus tard.
 J et K sont toujours de service et se taquinent comme un vieux couple. Mais J regrette que K ne soit pas bavard sur son passé et ne comprend pas ce qui a pu le rendre si aigri. Lorsqu'un prisonnier s'évade et se rend dans le passé pour tuer K avant que celui-ci ne l'arrête, J n'a d'autre choix que de faire un bond dans le temps pour sauver son ami.
On retrouve totalement l'ambiance des premiers films, on aurait presque l'impression que c'était hier si Tommy Lee Jones n'avait pas pris un sacré coup de vieux. Situations comiques, jeux de mots hilarants, extra-terrestres tous plus ridicules les uns que les autres. Le scénario tient la route et c'est important car le thème du voyage dans le temps est souvent casse-gueule. J'ai quelquefois eu l'impression d'être dans Minority Report, surtout avec le personnage de l'arcanien qui "voit" les réalités alternatives.
Josh Brolin est impeccable dans le rôle du jeune K, chapeau bas aux responsables du casting, la ressemblance est frappante. La fin est chargée d'émotion, comme pour le premier film, et cela renforce l'attachement aux personnages que nous suivons depuis de si longues années. Et d'autres encore ?

mercredi 26 décembre 2012

Un petit cadeau pour les fêtes

J'espère que vous avez tous passé un bon Noël et que le Père Noël vous a bien gâtés ! Pour ma part, je me suis offert les 4 dernières mascottes achetables qui me manquaient: le bébé sélénien, Mini KT, Mini XT et le chaton de braise. A une époque, j'étais contre les mascottes achetables en euros mais on m'en a offert à mon anniversaire et le premier pas était fait: la fièvre de la collection m'a repris et il a fallu que je me procure les autres !

Mais ils sont tellement mignons...

mardi 25 décembre 2012

Les émotifs anonymes de Jean-Pierre Améris (2010)


Synopsis: Jean-René, patron d’une fabrique de chocolat, et Angélique, chocolatière de talent, sont deux grands émotifs. C’est leur passion commune pour le chocolat qui les rapproche. Ils tombent amoureux l’un de l’autre sans oser se l’avouer. Hélas, leur timidité maladive tend à les éloigner.
Mais ils surmonteront leur manque de confiance en eux, au risque de dévoiler leurs sentiments.

Je ne vais pas être d'une grande aide sur le coup et ma critique sera expéditive: ce film est un pur régal. Vous avez demandé une comédie ? Vous l'avez ! A voir absolument, j'étais pliée en deux du début à la fin et aucune scène ne surpasse une autre, tout est parfait. Les acteurs sont géniaux, le scénario béton, le bonheur total *sourire béat*


lundi 24 décembre 2012

Une éducation différente

S'il y a bien un principe que j'applique pour toute action dans ma vie, c'est celui de justice. J'essaye au maximum de ne pas faire de favoritisme, de donner de mon temps et de ma personne équitablement. Tout le monde est logé à la même enseigne.

Quand je suis tombée enceinte de Teemo, il était évident pour moi qu'il serait élevé de la même façon que Lulu et nous avons tout prévu en ce sens. Sauf que je me suis rendue compte que ce n'était pas possible.

Le premier principe auquel nous avons dérogé fut le cododo. Nous estimions que la chambre parentale devait rester une sphère intime entre le père et la mère et qu'un enfant n'y avait pas sa place. Lulu a été couchée dans sa chambre seule dès le retour de la maternité et tout s'est bien passé, nous avons donc organisé la chambre des enfants de manière à ce que Teemo la rejoigne tout de suite. Mais à la maternité, Teemo était très bruyant la nuit et j'ai eu peur qu'il ne dérange Lulu et qu'elle pâtisse de nuits chaotiques. Nous l'avons donc installé dans notre chambre, dans un couffin, pour quelques semaines, le temps qu'il soit plus calme et qu'il dorme plus de 2h d'affilée. Au bout de 3 semaines environ, je commençais vraiment à culpabiliser de la présence de Teemo à mes côtés chaque nuit alors que Lulu était de l'autre côté du couloir et j'ai tenté l'expérience de les coucher ensemble. Ce fut un lamentable échec. Lulu, très câline avec son frère et toujours à s'inquiéter pour lui, ne cessait de se lever de son lit au moindre bruit pour lui remettre sa tétine ou lui tenir la main. Je l'ai trouvé penchée au-dessus du berceau, Teemo en travers du lit avec la turbulette à moitié retirée. J'ai eu peur, très peur, et j'ai ressenti pour la première fois de ma vie de la rage envers ma fille: je l'aime plus que tout mais je ne supporterai pas qu'elle fasse du mal à son frère (et vice-versa). J'ai immédiatement emporté Teemo avec moi et j'ai demandé à mon mari de gérer Lulu, j'étais hors de contrôle. Dès le lendemain, nous avons installé le lit à barreaux dans notre chambre: nous n'avons plus de place pour circuler, notre vie intime se fait dans le silence forcé mais c'est le prix à payer pour une sérénité d'esprit. Ils partageront leur chambre quand ils seront plus grands, quand Lulu comprendra qu'elle doit laisser son frère tranquille ou quand celui-ci pourra se défendre des assauts de sa grande soeur.

De même, l'une des choses que nous avons aussi appris avec notre fils, c'est qu'un bébé pouvait avoir un immense besoin de réconfort. J'en ai parlé ici: outre le fait que j'ai remplacé mon écharpe par un Manduca (Teemo a tendance à pousser avec ses jambes pour sortir et le dossier plus rigide du porte-bébé est bien utile), nous avons investi dans une balancelle et nous avons même quelquefois partagé notre lit avec lui. Et ce ne fut pas facile, croyez-moi, il a fallu prendre sur nous et revoir nos convictions. Alors que Lulu pouvait rester des heures dans son parc ou son transat à nous regarder circuler ou jouer sur l'ordinateur, Teemo refusait de passer plus de 10 minutes hors de nos bras. A 2 mois, le temps est passé à 30 minutes environ, c'est un progrès mais il a toujours cet énorme besoin d'attention.

Enfin, s'il y a bien un point sur lequel je suis intransigeante, c'est de répondre aux pleurs d'un bébé le plus rapidement possible. On m'a bien sûr dit qu'un bébé devait faire ses poumons ou qu'il fallait utiliser la technique des 5-10-15 minutes pour le coucher, c'était inconcevable pour moi. Mon bébé a besoin de moi, je suis là, il est hors de question qu'il s'imagine que je l'abandonne. J'ai donc toujours répondu aux pleurs de Lulu dans la seconde et ça n'a pas fait d'elle une enfant capricieuse. Pour Teemo, je pensais faire pareil sauf que c'était sans compter la présence de sa soeur. Il est impossible de répondre rapidement aux pleurs d'un bébé lorsqu'on s'occupe d'un grand: quand je change une couche, que je donne le bain ou que je fais les câlins rituels du soir, Teemo est obligé d'être patient. Ca me fend le coeur mais je ne peux pas faire autrement. Quelqu'un m'a dit un jour qu'avec deux enfants, on était obligé de se diviser. Je ne suis pas d'accord, je ne veux pas me diviser, avoir un bras pour chaque enfant ne me serait d'aucune utilité, ce qu'il faudrait, c'est me multiplier: 2 mamans, 4 bras, ça serait parfait. Mais le clônage n'en est pas encore là. (NB: je parle bien sûr lors des absences du papa qui doit bien travailler pour faire vivre ce petit monde...) J'espère vraiment ne pas en faire un enfant stressé, j'espère qu'il comprend quand même que je fais tout ce que je peux et que je l'aime autant que sa soeur.

Chaque enfant est différent, chaque enfant a son caractère et ses envies et notre éducation est faite de compromis. Mais s'il y a bien une chose que je partagerai toujours équitablement entre eux, c'est mon amour.

dimanche 23 décembre 2012

The Dark Knight Rises de Christopher Nolan (2012)


Synopsis: Il y a huit ans, Batman a disparu dans la nuit : lui qui était un héros est alors devenu un fugitif. S'accusant de la mort du procureur-adjoint Harvey Dent, le Chevalier Noir a tout sacrifié au nom de ce que le commissaire Gordon et lui-même considéraient être une noble cause. Et leurs actions conjointes se sont avérées efficaces pour un temps puisque la criminalité a été éradiquée à Gotham City grâce à l'arsenal de lois répressif initié par Dent.
Mais c'est un chat - aux intentions obscures - aussi rusé que voleur qui va tout bouleverser. À moins que ce ne soit l'arrivée à Gotham de Bane, terroriste masqué, qui compte bien arracher Bruce à l'exil qu'il s'est imposé. Pourtant, même si ce dernier est prêt à endosser de nouveau la cape et le casque du Chevalier Noir, Batman n'est peut-être plus de taille à affronter Bane… (Allociné)

ATTENTION SPOILER

J'aime beaucoup le personnage de Batman qui est l'un des seuls superhéros à ne pas posséder de pouvoir et qui sait cultiver sa part d'ombre. J'avais découvert avec émerveillement les deux premiers volets de la trilogie de Christopher Nolan et j'attendais avec impatience de voir ce nouvel opus. Malheureusement, j'en suis ressortie très déçue.

Je ne sais pas si c'est parce que je baillais à m'en décrocher la mâchoire avant même d'insérer le DVD dans le lecteur ou parce que j'ai dû stopper la lecture plusieurs fois pour recoucher Poppy ou donner le biberon à Teemo, mais j'ai trouvé la première partie très longue et j'ai eu du mal à garder les yeux ouverts. Toute la mise en place des personnages et des événements était trop longue à mon goût, je ne suis pas contre un peu de dialogue dans les films d'action mais il arrive un moment où il faut que ça bouge et là, ça ne bouge clairement pas avant la moitié du film. Et puis, c'est tout de même assez complexe. Si j'avais su, je me serais fait une soirée révision avec les deux premiers films parce qu'il y a tellement de références, de souvenirs, de bonds temporels, qu'on en perd vite son latin. J'ai passé le plus clair de mon temps à essayer de me rappeler ce qui c'était passé avant pour comprendre ce qui se passait sur l'écran. Mais bon... admettons que c'est de ma faute.


Lorsqu'on est arrivé à la scène du stade de football américain (à moitié vide, soit dit en passant), j'étais franchement désespérée et je me demandais quand ça allait se terminer. C'est alors que Piwix m'a annoncé qu'on en était à peine à la moitié. Pardon ? Quand il m'avait dit en lançant la lecture que le film durait 3h, je croyais que c'était une blague ! J'ai mis sur pause, je suis allée me chercher un Coca light et des Kinder et j'ai branché mon PC pour farmer sur WOW en même temps. C'est dire l'attrait que le film avait eu sur moi...

Et c'est alors que c'est devenu un tout petit peu plus intéressant. Enfin de la baston, des explosions, du rythme, quoi !! Même si le premier combat entre Batman et Bane est juste une grosse blague tellement les coups sont lents et prévisibles. J'aime à croire que c'est fait exprès pour montrer que Batman n'est pas au mieux de sa forme, qu'il est incapable de battre Bane, qu'il est complètement fini. J'ai bien aimé toute la légende autour de l'enfant et de la prison.


Malheureusement, ça ne va pas plus loin, les personnages restent des ombres. Il y a Bane, bien sûr, qui crève l'écran mais qu'on connaît finalement très mal, même après la révélation de Miranda Tate, mais aussi le Docteur Crane/Epouvantail (joué par Cillian Murphy) qu'on voit trop furtivement. Catwoman, c'est... clairement pas ma tasse de thé, l'actrice ne m'a pas convaincue. C'est sûrement dû au fait que je n'aime pas le personnage de Catwoman à la base, elle m'a toujours exaspérée avec sa tenue en latex et ses talons aiguilles.

Enfin, j'ai pu assister à la fameuse scène de Marion Cotillard dont tout le monde parlait à l'époque (d'ailleurs merci aux médias du monde entier pour l'énorme spoil !!!!) et... j'avoue que j'ai vu mieux. Mais j'adore Marion alors je ne lui en veux pas <3

Bref, absolument pas convaincue par le film mais je me demande si ce n'est pas à cause d'un manque de préparation. Je tenterai peut-être le coup de nouveau après avoir visionné les deux premiers films, avoir dormi plus de 3h d'affilée, et n'avoir personne à la maison pour me déranger (on peut toujours rêver).

samedi 22 décembre 2012

Haut-fait Norfendre dompté


Beegle Explomèche se trouve au Fjord Hurlant, au nord du Donjon de la Garde de l'Ouest. Il entraîne ses trois mascottes à s'envoler mais ne vous y trompez pas, seules Gloubbels et Frichti sont de type aérien, Jabot est de type aquatique. Les trois sont de niveau 25.
Dans la Forêt de cristal, sur le chemin vers la désolation des dragons, vous rencontrerez Jacob Quasi-sans-tête avec trois mascottes de niveau 25 et de type mort-vivant: Etrangleuse épouvantable, Morti et Couturé.


Okrut Bouse-de-dragon (joli nom) vous attend à la Désolation des dragons, au sud du temple du Repos du Ver avec Drogar de type draconien et Neigeux et Ripou de type mort-vivant, tous de niveau 25.
Dernier maître du Norfendre et non des moindres, le Major Payne se trouve dans l'enceinte du Tournoi d'Argent, dans la Couronne de glace, en compagnie de Maître Cuicui X-225 de type machine, Flore de type élémentaire et Grisou de type bête. Tous les trois sont de niveau 25.

Lire aussi:

vendredi 21 décembre 2012

Le prénom d'Alexandre de la Patellière et Matthieu Delaporte (2012)


Synopsis: Vincent, la quarantaine triomphante, va être père pour la première fois. Invité à dîner chez Élisabeth et Pierre, sa sœur et son beau-frère, il y retrouve Claude, un ami d’enfance.
En attendant l’arrivée d’Anna, sa jeune épouse éternellement en retard, on le presse de questions sur sa future paternité dans la bonne humeur générale... Mais quand on demande à Vincent s’il a déjà choisi un prénom pour l’enfant à naître, sa réponse plonge la famille dans le chaos.

Nous avons vu ce film un peu avant la naissance de Teemo et ça nous a fait bien rire parce que nous aussi nous cachions son prénom, pas pour les mêmes raisons évidemment. Tout parent a vécu ce moment, à l'annonce de l'arrivée d'un bébé, où tout le monde veut savoir et surtout avant les autres et où il faut constamment se justifier.


La première partie du film est à mourir de rire. Les arguments des uns et des autres sont imparables et on en vient même à se dire: "Après tout, pourquoi pas ?" J'ai découvert un Patrick Bruel hilarant, je ne le connaissais pas en tant qu'acteur et j'avoue qu'il m'a fait forte impression. La seconde partie, par contre, est beaucoup plus dramatique, on comprend que le prénom n'est qu'un prétexte pour nous dresser le portrait d'une famille.


J'ai aimé cette manière de garder la mise en scène d'une pièce de théâtre, mis à part quelques scènes succinctes dans la cuisine, on ne voit jamais les personnages qui quittent le salon, tout est centré sur le lieu du dîner, l'endroit où "ça cause". Cela m'a fait repenser à Un air de famille de Klapisch, c'est le genre de film que j'aime beaucoup.

jeudi 20 décembre 2012

Le gouffre entre forum de mamans et blog de mamans

J'ai adhéré à mon premier forum de mamans lorsque je suis tombée enceinte de Lulu, c'était tout nouveau pour moi, je n'avais jusque là utilisé les forums que pour communiquer avec ma guilde sur World of Warcraft. J'y ai rencontré un tas de filles, toutes plus sympathiques les unes que les autres, et je trouvais ça génial de pouvoir partager ma grossesse en direct avec des futures mamans qui vivaient la même chose que moi.

Lorsque Lulu est née, et les autres bébés du forum par la même occasion, les filles ont émis le désir de créer un forum privé où l'on serait les seules à discuter et où les photos pourraient être partagées en toute intimité. Parce que j'avais des connaissances dans le domaine, j'ai accédé à leur requête de bon coeur et nous nous sommes retrouvées une vingtaine sur notre forum. Ce fut idyllique pendant de nombreux mois.

Mais s'il y a bien quelque chose que j'avais oublié, c'est bien à quel point l'être humain peut être mesquin et, j'ose à peine le dire, les femmes encore plus. Il est fatalement arrivé un moment où l'une d'elle a prononcé le mot de trop, a critiqué l'une des filles sans prendre de gants et où la majorité lui est tombé sur le dos comme des piranhas sur de la chair fraîche. Ne supportant pas la pression, elle a décidé de quitter le groupe et de supprimer son compte. J'étais déçue mais après tout, c'était son choix et j'étais d'accord avec les autres sur le fait qu'elle avait dépassé les bornes. Même s'il y avait d'autres façons de le lui dire...

Quelques mois ont passé et le sujet est revenu sur le tapis. Quelqu'un parmi nous était encore en contact avec l'exilée et lui racontait la teneur de nos discussions. Elles se sont toutes enflammés en l'espace de quelques heures à la recherche de la taupe, à hurler au scandale, à la haute trahison, c'était devenu une affaire d'Etat ! J'étais complètement abasourdie par tant de violence dans les propos, de la part de personnes que je pensais être des amies. L'une d'elle fut désignée comme la traîtresse et montée au pilori, j'ai reçu des messages privés en me demandant de supprimer au plus vite son compte. A contre-coeur, j'ai accédé à leur requête puis j'ai donné l'administration du forum à une autre fille et j'ai moi-même supprimé mon compte. C'était peut-être précipité mais c'était trop pour moi. Voir ainsi des amies cracher sur d'autres amies, c'était plus que je ne pouvais le supporter. J'ai d'ailleurs par la suite reçu des messages d'insultes via Facebook, comme quoi l'amitié de certaines tenait à bien peu de chose.

Cet épisode m'a quelque peu refroidi et je me suis tenue éloignée des forums de mamans. Mais le désir de communiquer et de partager était plus fort, je me suis inscrite sur un forum féminin qui parlait, entre autres, de la vie de maman. L'ambiance était plutôt chaleureuse et je me suis pris au jeu de partager mes idées, mes principes, mes recettes et mes conseils à ces jeunes mamans qui se posaient beaucoup de questions. Cependant, je me suis vite aperçue que la tolérance n'était pas l'apanage des internautes. Certaines n'hésitaient pas à critiquer ouvertement l'éducation des autres, à dire qu'elles étaient des mères indignes, à les menacer presque de les dénoncer aux services sociaux pour maltraitance alors qu'il ne s'agissait que de mères en détresse qui appelaient à l'aide. On a été jusqu'à me traiter de bourreau d'enfant parce que je refusais de donner des bonbons à ma fille, que j'allais lui créer des problèmes alimentaires dans le futur. C'était vraiment grotesque. J'ai supprimé le site de mes favoris et éteint mon écran.

Je ne me souviens pas quand j'ai découvert mon premier blog de maman, ni de qui il s'agissait, mais j'ai trouvé ce nouveau moyen de communication assez sympathique. Je me suis inscrite sur Hellocoton et j'ai commencé à m'abonner aux blogs qui me correspondaient le mieux, qui semblaient partager mes idées. Il m'a fallu presque un an avant de me lancer dans l'écriture de mon blog et encore plusieurs mois avant d'écrire sur ma vie de maman. J'avais été échaudée par toutes ces critiques acerbes, ces monstruosités verbales, et j'avais vraiment peur de me trouver confrontée de nouveau à la haine humaine. Ce ne fut pas le cas. Depuis 2 ans que je suis les blogs de maman, je n'ai encore jamais vu de commentaires vraiment désobligeants ou de guerre ouverte entre partisanes d'une éducation ou d'une autre. Oh, il y a bien les sempiternels débats sur l'allaitement, le portage ou les couches lavables, mais ça devient presque drôle à lire. Les articles restent pour la plupart plutôt tolérants.

Je pense que le point positif d'un blog, c'est qu'il regroupe les personnes qui pensent plus ou moins la même chose. On suit les blogs qu'on aime et si on se rend compte qu'on ne s'attache finalement pas au style ou au contenu, libre à nous de ne plus le suivre (c'est pour ça que je fais régulièrement le tri dans mes abonnements HC, bouh !). Les commentaires sont donc généralement agréables et gentils. Et si certains en profitent pour cracher leur venin et cherchent à tout prix le conflit (un sympathisant de droite ne va pas aller sur le blog d'un sympathisant de gauche pour autre chose que déverser sa haine, par exemple), il est toujours possible de le supprimer ! Voilà pourquoi j'aime les blogs et pourquoi je me suis totalement désintéressée des forums.

mercredi 19 décembre 2012

Le stratège de Bennett Miller (2011)


Synopsis: Voici l’histoire vraie de Billy Beane, un ancien joueur de baseball prometteur qui, à défaut d’avoir réussi sur le terrain, décida de tenter sa chance en dirigeant une équipe comme personne ne l’avait fait auparavant…
Alors que la saison 2002 se profile, Billy Beane, le manager général des Oakland Athletics, est confronté à une situation difficile : sa petite équipe a encore perdu ses meilleurs joueurs, attirés par les grands clubs et leurs gros salaires. Bien décidé à gagner malgré tout, il cherche des solutions qui ne coûtent rien et auxquelles personne n’aurait pensé avant… Sans le savoir, Beane est en train de révolutionner toute la pratique d’un des sports les plus populaires du monde. (Allociné)

Quand on est complètement ignare en ce qui concerne le base-ball comme je le suis, on ne s'aventure pas à regarder ce film pour le plaisir du sport. Je vous arrête tout de suite, ce n'est pas non plus pour le plaisir de mater Brad Pitt (quoique...). C'est surtout parce que j'ai lu énormément de bonnes critiques et que cela m'intéresse toujours de voir ce qui a plus à tant de gens.


On nous présente donc le parcours improbable de Billy Beane qui tente de construire une bonne équipe de base-ball avec très peu de moyens financiers. Et il y parvient, bien sûr, Le stratège est avant tout l'histoire d'une réussite américaine, on le sait dès l'affiche du film. Là n'est pas la question.


L'un des points forts du Stratège, c'est qu'il est accessible aux néophytes comme moi. Chaque détail est expliqué, commenté, mis en scène, de sorte qu'au bout de 2h de film, on a l'impression d'être incollable sur le sujet (même si j'ai tout oublié depuis). Les scènes sur le terrain sont captivantes et on se prend à croiser les doigts à chaque match pour que l'équipe gagne.
Un très bon film qui plaira à tous, amoureux ou non du base-ball.

mardi 18 décembre 2012

Le tailleur de pierre de Camilla Läckberg


4ème de couverture: "La dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se désiquilibrer. Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l'avoir esquintée. Il jeta un coup d'oeil par-dessus bord mais ce qu'il vit n'était pas le casier. C'était une main blanche qui fendit la surface agitée de l'eau et sembla montrer le ciel l'espace d'un instant.
Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs..."
Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l'eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu'un l'a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ?
Alors qu'Ericka vient de mettre leur bébé au monde et qu'il est bouleversé d'être papa, Patrick Hedström mène l'enquête sur cette horrible affaire. Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations humaines - querelles de voisinage,  conflits familiaux, pratiques pédophiles - dont les origines peuvent remonter jusqu'aux années 1920. Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.

3ème roman de Camilla Läckberg que je lis et toujours autant de plaisir en arrivant à la dernière page. Cette auteure est tout simplement géniale.
Dans cet opus, nous retrouvons Ericka et Patrick qui apprennent la dure vie de parents. Encore une fois, les situations sont criantes de vérité, l'identification est facile avec ces personnages qui sont un peu "Mr et Mme Toutlemonde". Les nuits trop courtes, le bébé demandeur, toujours accroché au sein de sa maman, les parents qui craquent... Sauf que le mari est inspecteur de police et que ce qu'il vit au quotidien est loin d'être anodin (peut-être pas pour quelqu'un travaillant à la brigade criminelle, remarque).
J'avoue que cette fois-ci, je me suis complètement laissée prendre au piège, je n'avais vraiment aucune idée de qui était le coupable et même à la fin, j'ai eu du mal à y croire. Camilla Läckberg joue avec nos nerfs et sait très bien s'y prendre.
Une seule chose m'a turlupinée. A deux reprises, le narrateur nous raconte que des mamans laissent leur bébé en poussette à l'extérieur, la première pour entrer rapidement dans un magasin, la seconde pour éviter de réveiller son bébé. J'ai même relu plusieurs fois le passage tellement j'étais abasourdie: "Elle dit qu'elle a laissé la poussette devant la porte, mais quelle porte ? Celle du salon, j'espère, pas celle de la maison ?? [relecture] Ah bah si, celle de la maison." WTF, j'ai envie de dire. C'est une habitude suédoise ou c'est une trouvaille de l'auteure pour les besoins narratifs ? Je me pose franchement la question !

lundi 17 décembre 2012

Les aventures de Tintin: le secret de la licorne de Steven Spielberg (2011)


Synopsis: Parce qu’il achète la maquette d’un bateau appelé la Licorne, Tintin, un jeune reporter, se retrouve entraîné dans une fantastique aventure à la recherche d’un fabuleux secret. Avec l’aide de Milou, son fidèle petit chien blanc, du capitaine Haddock, un vieux loup de mer au mauvais caractère, et de deux policiers maladroits, Dupond et Dupont, Tintin va parcourir la moitié de la planète, et essayer de se montrer plus malin et plus rapide que ses ennemis, tous lancés dans cette course au trésor à la recherche d’une épave engloutie qui semble receler la clé d’une immense fortune… et une redoutable malédiction. (Allociné)

J'ai lu toutes les bandes-dessinées de Tintin lorsque j'étais petite et je ne manquais jamais de regarder ses aventures sur France 2 (ou France 3 ?). Je ne pouvais donc pas passer à côté de cette version de Spielberg qui avait l'air assez majestueuse.


Et en effet, elle l'est. Je suis tombée sous le charme du petit reporter et de son éternel acolyte, le capitaine Haddock, les animations sont somptueuses et tellement réelles à la fois. On se prend à avoir le doute, à voir de vrais acteurs à la place des pixels. C'est bluffant à quel point la technologie cinématographique a fait des progrès. L'histoire est captivante bien sûr, même si elle a été réécrite et que certains personnages ont été modifiés, l'esprit d'Hergé est toujours là et on reconnaît bien nos personnages préférés.


Mon passage favori fut la course-poursuite lors de la destruction du barrage: une magnifique scène qui en met plein les yeux, comme si le temps s'arrêtait et que seul le plaisir visuel demeurait. Un pur bonheur.

Seul petit bémol s'il en est: Tintin donne vraiment l'impression d'avoir moins de 15 ans...

Je suis en retard, en retard !



Grosse crise de panique aujourd'hui en regardant la page de gestion de mon blog: pas moins de 17 articles en attente, certains datant d'il y a 2 mois. 5 articles de maman, 9 critiques cinéma, 3 critiques de livre. J'ai honte.

Ce qui m'ennuie le plus, c'est ce décalage qui se crée au fur et à mesure entre ce que je vis et ce que j'écris. Je commente les articles sur les autres blogs, ça me donne plein d'idées d'articles mais à les publier 2 mois plus tard, ça n'a plus d'intérêt, quand je ne les supprime pas d'office. Pire encore pour les films, ma critique se limite à 2 phrases, je ne sais même plus pourquoi j'ai aimé ou non ce film.

Il est temps de mettre de l'ordre dans tout ça. Je prends la résolution de me mettre à jour dès maintenant, quitte à y passer la nuit. Pour ne pas vous noyer sous une pluie d'articles, je vais en planifier un par jour jusqu'à ce que j'ai rattrapé le cours de ma vie.

Au boulot !

mercredi 12 décembre 2012

Le retour de la naine

Il s'en est passé des choses depuis dimanche sur World of Warcraft et je n'ai pas eu le temps de venir les raconter ici !

Tout d'abord, je suis passée 90 avec Cleophis, enfin !! Il faut dire que j'y suis allée tranquille, ma priorité restait les mascottes, et que j'ai monté l'intégralité des niveaux 85 à 90 en instance. Vous connaissez mon amour des quêtes, j'avais déjà tout fait avec Lierd, je n'allais pas m'en repayer une tranche...


Sitôt mon niveau acquis, je me suis empressée de dépenser mes points de justice en stuff et grâce à une amie qui m'a crafté un beau bouclier, j'ai pu commencer les héroïques. Je suis tombée sur des bons groupes pour l'instant, je ne vois pas trop la différence avec le normal. Enfin ça dépend surtout du tank...

Sur l'image, vous pouvez voir que je suis encore un panda. Sauf que... j'ai repris ma peau de naine car il n'y a que comme ça que je me sens bien, c'est la race qui me correspond le mieux. Je monterai une pandarène moine ou chasseresse, peut-être, un jour, très très lointain, quand j'aurai vraiment rien d'autre à faire...



Du point de vue des mascottes, je suis en leveling pour arriver à battre les maîtres du Norfendre qui sont assez costauds. J'en profite aussi pour les nommer au fur et à mesure:


Vous vous demandez sûrement où j'ai pu trouver des noms pareils... Et bien je cherche de vrais noms  d'espèces ! La myrmarachnidae est une espèce d'araignée sauteuse ainsi que le Pélodyte, une espèce de crapaud. Bon Ptit Piwix, c'est une référence au gnome guerrier de mon mari ! J'attends qu'ils soient haut niveau pour les nommer, je n'ai pas envie de passer du temps là-dessus tout de suite, il y en a tellement !

Récemment, on m'a demandé si j'avais commencé à farmer les boss de raid Vanilla pour avoir les nouvelles mascottes. Et bien non ! J'ai horreur de faire des vieux raids ou de vieilles instances et ça ne date pas d'hier. Même pour des hauts faits ! Disons que je trouve ça idiot de pouvoir tuer un boss ultime rien qu'en le regardant dans les yeux, ce que j'aime dans les raids, c'est le challenge, s'il n'y en a plus, ça ne m'intéresse pas. Je les achète donc à l'hôtel des ventes. Mais à coup de 4 000-6 000 po à chaque fois, mon porte-monnaie fond comme neige au soleil donc je me fais des petites soirées farming avec Lierd pour me renflouer.

En parlant de dépenses, j'ai acheté aujourd'hui une invitation maculée de sang au marché noir pour le nouveau système des "bastonneurs". En gros, c'est comme un fight club, on entre dans une arène et on combat des PNJ pour monter des grades. Il y a des récompenses à la clé, plutôt anecdotiques pour l'instant, ça changera peut-être. En tout cas, il y a une mascotte disponible au rang 4, ça me donne au moins une raison pour m'y intéresser. J'ai déjà fait un combat et c'est.... carrément hard !! Avec mon stuff dps de moule asthmatique, je galère vraiment, c'est pas de la rigolade. Il va donc falloir travailler ça également.


lundi 10 décembre 2012

Miss France: la nausée du samedi soir

Il fut une époque où j'adorais regarder l'élection des Miss France. Elles étaient toutes si belles dans leurs robes de soirée, un vrai rêve de petite fille. J'ai arrêté à l'élection de Sophie Thalmann, en 1998, non par ennui mais davantage parce que j'avais toujours autre chose à faire et que je me rendais compte le lendemain que j'avais loupé l'émission.

Samedi, j'étais à la maison avec rien d'autre de prévu que de farmer les instances sur WOW donc j'en ai profité pour allumer la télévision. Ce que j'y ai vu m'a effarée.
Déjà, la présentation des Miss est consternante. Elles récitent un texte appris par coeur, sans aucune âme, aucun dynamisme. On insiste sur le fait qu'elles sont "humbles" et "généreuses". Bien sûr, chaque Miss pratique un sport même si on voit bien dans les images que certaines n'y ont pas touché depuis des années, je pense notamment à une Miss qui était championne de France de twirling bâton mais qui est incapable de faire autre chose que le tourner dans ses mains, je suis sûre que son titre date de ses 8 ans. Les portraits de Koh Lanta donnent davantage envie, c'est dire.

Ensuite, j'ai cru halluciner quand j'ai entendu les propos de Jean-Pierre Foucault et Frédéric Diefenthal (de mémoire):
JPF: "Alors Frédéric, avez-vous fait un choix, sans nous dire lequel ?"
FD: "Non, pour l'instant je regarde, je prends plaisir, je..."
JPF: "Vous savourez !"
FD: "Oui, c'est ça, je savoure !"
Otez-moi d'un doute, on parle de jeunes filles ou d'une côte de boeuf ?
Et je n'ai pas compté le nombre de "Humm!!" qui ponctuaient ses annonces de Miss en maillot de bain... J'en avais la nausée.

Ce qui m'énerve le plus dans le comité Miss France, c'est cette manie de crier au scandale dès qu'une Miss fait des photos un peu dénudée alors qu'elles paradent avec des jupes ras-la-moule ou des bikinis en plein prime-time. Cette année, Miss Limousin a failli être éliminée à cause de cette photo:



Sont-ils à ce point stupides de croire qu'une jeune femme qui se présente à l'élection Miss France n'a jamais fait de mannequinat ? Et quand on sait que les trois-quart des publicités montrent des femmes nues, on en vient vite à éliminer des demoiselles qui sont loin d'être des jeunes filles dépravées. Je me souviens d'une autre Miss régionale, les années précédentes, qui avait été déchue de son titre parce qu'elle avait défilé pour une marque de lingerie dans une boîte de nuit. WTF ? Il faut arrêter de se voiler la face. Pire, les Miss n'ont pas le droit d'être mariées ou divorcées, en d'autres termes, elles sont toutes vierges... et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier d'alu.

Il y a vraiment un décalage entre l'image de Miss France qui doit être parfaite et pure et celle qui apparaît dans la robe de Mireille Darc ou le bikini d'une James Bond Girl, deux tenues célèbres pour leur sensualité.

C'est nous prendre pour des imbéciles. Samedi soir, j'ai oublié les soirées de mon enfance à baver sur les tenues des Miss, j'avais plutôt envie de gerber.

Surtout quand Alain Delon a fourré son nez de vieux pervers dans le décolleté de la Miss.

vendredi 7 décembre 2012

Expendables: unité spéciale de Sylvester Stallone (2010)


Synopsis: Ce ne sont ni des mercenaires, ni des agents secrets. Ils choisissent eux-mêmes leurs missions et n'obéissent à aucun gouvernement. Ils ne le font ni pour l'argent, ni pour la gloire, mais parce qu'ils aident les cas désespérés. Depuis dix ans, Izzy Hands, de la CIA, est sur les traces du chef de ces hommes, Barney Ross. Parce qu'ils ne sont aux ordres de personne, il devient urgent de les empêcher d'agir. Eliminer un général sud-américain n'est pas le genre de job que Barney Ross accepte, mais lorsqu'il découvre les atrocités commises sur des enfants, il ne peut refuser. Avec son équipe d'experts, Ross débarque sur l'île paradisiaque où sévit le tyran. Lorsque l'embuscade se referme sur eux, il comprend que dans son équipe, il y a un traître. (Allociné)

Piwix était allé voir ce film avec des amis à l'époque et m'en avait fait une critique acerbe. Il trouvait le scénario trop lourd, les scènes de combat trop abracadabrantes et les acteurs trop clichés, un concentré de TROP, quoi. Cependant, la sortie d'Expendables 2 a fait grand bruit et je trouvais bizarre qu'un navet puisse donner naissance à une suite. J'ai lu un peu partout que les films étaient à regarder au second degré et Sylvester Stallone lui-même avouait qu'il fallait y voir le résultat d'une franche rigolade entre potes. Cela a aiguisé ma curiosité.


Effectivement, Expendables peut être qualifié de "grosse blague". J'ai franchement adoré ce côté décalé et plein d'humour tout au long du film, il n'y a aucune pause. Les acteurs ne se prennent pas au sérieux et n'hésitent pas à multiplier les clins d'oeil sur les films et personnages qui ont marqué leur carrière. Moi qui d'ordinaire ne saisit pas la moitié des références à cause de ma connaissance cinématographique assez pauvre (en tout cas, tout ce qui précède les années 80), je me suis délectée à chaque minute.

Le pire, c'est que le scénario en arrive même à être cohérent et on n'a aucun mal à se prendre au jeu. C'est un film d'action tout ce qui a de plus parfait, l'humour en plus. Sylvester Stallone trouve ici l'un de ses plus grands rôles, surtout après son retour décevant dans les dernières versions de Rocky et Rambo. J'ai hâte de voir le 2ème volet.

jeudi 6 décembre 2012

Hauts-faits Royaumes de l'Est et Outreterre domptés

Une fois que vous appris comment combattre avec vos mascottes, le maître vous propose une suite de quêtes qui va vous  mener vers les différents maîtres des dompteurs de mascottes. Un haut-fait est dédié à chaque continent: Royaumes de l'est (uniquement Alliance), Kalimdor (uniquement Horde), Outreterre, Norfendre, Cataclysme et Pandarie et lorsque vous avez obtenu tous les hauts-faits, vous pouvez prétendre au titre de "dompteur". Chaque haut-fait réalisé vous ouvre les quêtes journalières du continent: chaque maître vous propose de l'affronter à nouveau et vous obtenez soit de l'argent (contre un maître lambda), soit un sac de fournitures pour mascottes (contre un grand maître).


Royaumes de l'est:


Julia Stevens se trouve dans la Forêt d'Elwynn, aux vignes des Maclure. Elle est accompagnée de deux serpents, Crochu et Sinueux, tous deux de type bête et de niveau 2.
Le Vieux MacDonald vous attend près de la Ferme des Jansen, à l'entrée des Marches de l'Ouest. Il vous faudra combattre le Faucheur 800, une machine, Caquett, une poule de type aérien, et Mini de type Bestiole, tous de niveau 3.
La petite Lindsay s'est pris d'amour pour trois lapines, Mouillette, Froussette et Pluchette, de type bestiole et de niveau 5, tout près de Comté-du-lac dans les Carmines.
Dans un tout autre registre, Eric Davidson vous attend dans le cimetière de la colline aux Corbeaux, dans le Bois de la Pénombre, avec ses trois araignées Sombre veuve, Tisseur et Croc noir, de niveau 7 et de type bête.
Steven Lisbane se trouve en Strangleronce Septentrionale, à l'est de Grom'gol. Il est accompagné de Sinok et Traquelune, deux bêtes, et de Smaragdus, une panthère de jade de type magique. Tous trois sont de niveau 9.
Il sera un peu plus difficile de battre Bill Pavois, le long du Rivage cruel, au Cap Strangleronce, car ses compagnons sont de niveau 11 élite (ils ont un peu plus de vie et font un peu plus de dégâts mais une bonne équipe niveau 10 peut en venir à bout). Vous affronterez Arrache-yeux et le Jeune Jacquot, des perroquets de type aérien, ainsi que Piko, un murloc de type humanoïde.
Dans les Hinterlands, au sud de l'avant-poste de Plumorage, vous attend David Kosse et Larvi, de type bête, le Sujet n°142, de type bestiole, et Ploc, de type magique, tous de niveau 13.
Deiza Cornepeste se trouve à l'ouest de la Chapelle dans les Maleterres de l'Est. Elle est accompagnée de Tisse-chagrin et Necrover, de type bête et de Porte-peste de type mort-vivant, tous trois de niveau 14.
Trois draconiens, Garnestrasz, Viridia et Obsidien, de niveau 15, protègent Kortas Sombremartel à la Halte du Thorium dans la Gorge des vents brûlants.
La jolie Everessa vous attend au Marais des chagrins, entre le Guet de l'Estran et Noir chagrin, avec trois mascottes de niveau 16: Coacoa, de type aquatique, Suntaile, de type aérien et Anklor, de type bête.
Dans la famille Sombremartel, je demande Durin qui se trouve dans les Steppes Ardentes, au sud du Mont Rochenoire. Il est accompagné de Comète, de type aérien, Igneus de type bestiole et Moltar de type élémentaire, tous de niveau 17.
Enfin, vous pouvez rencontrer le grand maître Lydia Accoste au Défilé de Deuillevent, juste à côté de Karazhan. Vous combattrez Bishibosh et Traque-nuit de type mort-vivant et Jack'o de type élémentaire. Tous trois sont de niveau 19 élite.


Outreterre:

La petite Nicky Minitech vous attend sur le sentier de la gloire, dans la Péninsule des flammes infernales avec ED-005, Goliath et Bombi, trois machines de niveau 20.
Dans le Marécage de Zangar, vous rencontrerez Ras'an près du village de Sporeggar. Il est accompagné de Tripatte de type magique, Lumiroir de type aérien et Fongor de type humanoïde.
Morulu l'Ancien se trouve à Shattrat, dans la Ville basse. Il possède trois bêtes de niveau 23, Crisseur, Mâchouille et Gueule-de-pierre.
Le grand maître Antari, chevalier de sang, vous attend dans la Vallée d'Ombrelune avec trois mascottes de niveau 24 élite: Arcanos de type magique, Jadefeu de type élémentaire et Morsure-du-Néant de type draconien.

Lire aussi: Les combats de mascottes

lundi 3 décembre 2012

Et le jeu dans tout ça ?

Un mois que je n'ai pas fait d'article sur les jeux vidéos, pourtant je ne les ai pas oubliés !

Evidemment, mon temps de jeu s'est drastiquement réduit depuis l'arrivée de Teemo. Il fallait le temps de s'organiser autrement avec deux enfants et Teemo n'est pas encore réglé au niveau horaire, il peut donc réclamer son biberon à tout moment. Ce qui exclut toute possibilité de raid. De toute façon, je n'ai ni le niveau, ni le stuff.

Je m'octroye donc des séances d'une heure, une heure et demie et j'ai même réussi ces derniers jours à jouer 2h d'affilée ! Qu'est-ce que je fais ? Du World of Warcraft essentiellement: je monte Cleophis avec les instances (niveau 88 1/2 !) et je fais des combats de mascottes lorsque je suis en file d'attente. C'est fou comme j'aime ce mini-jeu, d'autant plus qu'ils rajoutent régulièrement des nouvelles mascottes, il y en a donc toujours à attraper et à entraîner. Je ferai prochainement un article un peu plus poussé sur le sujet, une nouvelle version de mes articles "mascotte #" qui ne sont plus d'actualité.

J'ai quand même dépoussiéré ma sorcière de Diablo III et je pense y jouer de temps à autre, c'est toujours aussi plaisant. Par contre, je ne me souviens plus de la dernière fois que j'ai mis les pieds sur Guild Wars 2, je n'ai même pas eu le temps de vous faire un petit topo dessus, j'y reviendrai peut-être un jour... ou pas. Concernant League of Legends, Piwix a accepté de faire le chinois pour moi et il joue à ma place pour atteindre le niveau 30. Comme ça, nous pourrons jouer ensemble dans des matchs classés !! J'ai vraiment trop la flemme de le faire moi-même...