vendredi 26 octobre 2012

Flash info

Nouvelles de la famille Cleophis. Stop.
Bébé est arrivé le 26 octobre. Stop.
Il fait 3,240kg. Stop.
Toute la famille est aux anges. Stop.
Plus d'informations dans les jours à venir. Stop.

mercredi 24 octobre 2012

La planète des singes: les origines de Rupert Wyatt (2011)


Synopsis: Dans un laboratoire, des scientifiques expérimentent un traitement sur des singes pour vaincre la maladie d’Alzheimer. Mais leurs essais ont des effets secondaires inattendus : ils découvrent que la substance utilisée permet d’augmenter radicalement l’activité cérébrale de leurs sujets. César est alors le premier jeune chimpanzé faisant preuve d’une intelligence remarquable. Un nouveau monde s'ouvre à lui.

Si nous avions regardé la version de Tim Burton il y a quelques temps (edit: un an déjà !), c'est bien parce que nous avions l'intention de voir la nouvelle version et de ne pas paraître complètement perdus. Finalement, il s'avère que le réalisateur n'a pas voulu une suite, ou en l'occurence une préquelle, mais que son but était de réécrire l'histoire à sa façon. Et d'une bien belle façon.
On accroche tout de suite à l'histoire de ce petit singe qui va évoluer sous nos yeux jusqu'à devenir un être humain à part entière, avec toutes les difficultés inhérentes à sa différence. C'est presque un récit de tolérance. Tous ces humains si imbus d'eux-mêmes qui ne veulent pas comprendre que César est différent, simplement parce que cela modifierait leur conception du monde, parce qu'ils ne seraient plus les seuls maîtres sur Terre. Ils vont apprendre à leurs dépens que l'oppression est le meilleur chemin vers la rebellion, et ça fait mal...


Outre le fait que le scénario est béton (sauf en ce qui concerne le personnage de Freida Pinto que je trouve complètement cruche, dans tous les sens du terme), on ne peut que féliciter Andy Serkis et l'équipe des effets spéciaux pour le travail réalisé sur la création de César. Il est tout simplement criant de vérité, toutes les émotions humaines passent sur son visage et ses yeux, qui restent pourtant toujours ceux d'un singe. On n'a jamais l'impression d'être devant un amalgame de pixels et rien que pour ça, le film mérite d'être vu.



samedi 20 octobre 2012

Ding !

Et voilà une chouette au niveau 90 !


Pour la petite histoire, je ne voulais pas rusher le niveau 90 avant d'avoir accouché (dernière semaine avant le terme, on y croit !!), je me suis concentrée sur les combats de mascotte avec Cleophis. Néanmoins, il fallait bien que Lierd aille farmer en Pandarie pour monter les métiers de Cleophis et lorsque j'ai mis les pieds dans la Forêt de Jade, je me suis fait proprement allumer par les mobs ! J'ai donc décidé de faire quelques quêtes pour stuffer ma chouette puis je me suis prise au jeu et j'ai monté les 5 niveaux à mon rythme. J'y ai pris goût et je pense jouer ma druidesse quelque temps avant de revenir sur Cleophis.
J'ai appris la double spécialisation et je me suis fait une petite spé tank pour voir. J'hésite à faire une seconde spé heal parce que j'ai monté 90 niveaux en chouette et c'est une spé que j'apprécie beaucoup. On verra bien.
En tout cas, rien qu'en me promenant dans la capitale allianceuse, j'ai vite compris que j'allais avoir du boulot:

Et il me reste encore 3 zones 1/2 à explorer !

dimanche 14 octobre 2012

Les combats de mascottes

L'une des grandes nouveautés de l'extension Mists of Pandaria sont les combats de mascottes. Alors que ces petites créatures n'avaient qu'une vocation esthétique (certains les qualifiaient "d'inutiles donc indispensables") désormais, les mascottes font partie intégrante d'un jeu dans le jeu, étudié pour occuper le temps lorsque les joueurs s'ennuient (entre deux donjons par exemple). Néanmoins, si vous voulez devenir un maître Pokéwow, il vous faudra tout de même y consacrer beaucoup de temps tellement le système est riche et captivant.

1ère étape: apprendre la compétence

Avant toute chose, vous devez aller voir le dresseur de mascottes de combat situé dans les zones petits niveaux ou les deux capitales, Hurlevent et Orgrimmar. Il vous apprendra la compétence "Entraînement de mascottes de combat" contre 10 po ainsi qu'une mascotte exclusivement liée à votre race. La compétence est disponible dès le niveau 5 et est liée au compte, tous vos personnages pourront ensuite entraîner des mascottes.
Pour les collectionneurs, il est possible de posséder toutes les mascottes liées aux races en créant un personnage de chaque race. En effet, une fois que vous avez ajouté une mascotte à votre grimoire, celle-ci est disponible pour tous vos personnages et vous pouvez alors supprimer le personnage devenu inutile.
Une fois la compétence apprise, le dresseur vous proposera une quête pour vous familiariser avec le combat de mascottes et vous obtiendrez en récompense le sort "Ranimer les mascottes": Ressuscite et rend à toutes vos mascottes de combat 100% de leurs points de vie, 8mn de recharge. Un sort très utile par la suite ! Vous pouvez également soigner toutes vos mascottes en parlant à un maître des écuries, contre pièces sonnantes et trébuchantes.

Attrapez-les tous !

En apprenant la compétence de combat de mascottes, vous avez la possibilité de voir les mascottes capturables sur votre mini-map.


Votre curseur vous indique le nom de la mascotte, son niveau ainsi que sa catégorie. En cliquant droit sur la mascotte, vous entrez dans une zone de combat. Au début, vous affrontez une seule mascotte, puis deux ou trois selon le niveau. Vous-même commencez avec une seule mascotte et agrandissez votre équipe en prenant des niveaux.
Pour attraper une mascotte, vous devez la combattre et la faire passer sous les 35% de points de vie. Vous pouvez alors lancer une cage, mais sans être sûr de la capturer. Vos chances de capture sont augmentées à chaque essai. La mascotte capturée est de qualité aléatoire, il en existe 4: médiocre, commun, inhabituel et rare. Meilleure est la qualité de votre mascotte, meilleures seront ses statistiques à chaque niveau.
Il existe près de 200 mascottes différentes capturables, à vous de parcourir toutes les régions pour les trouver !


Attention: lorsque vous engagez un combat de mascottes, vous êtes toujours en jeu. Si les mobs ne peuvent vous attaquer, c'est le cas des joueurs de la faction opposée si votre statut PVP est actif. L'attaque d'un joueur annulera votre combat de mascottes.


Stratégies de combat

Il existe 10 familles de mascottes: humanoïde, draconien, aérien, mort-vivant, magique, bestiole, élémentaire, bête, aquatique et machine. Chaque famille a ses forces et ses faiblesses selon le schéma suivant:

schémas de Dargno: http://www.dargno.nl/
Par ailleurs, chaque famille possède une particularité:
Bestiole: Les mascottes se libèrent des effets de contrôle de foule plus facilement.
Mort-vivant: Les mascottes mortes-vivantes reviennent à la vie pendant une manche lorsqu'elles se font tuer.
Draconien: Quand les points de vie de la cible descendent sous les 25%, les draconiens font 50% de dégâts supplémentaires à la manche suivante.
Aérien: Les créatures volantes gagnent un bonus de 50% à la vitesse de vol tant qu'elles ont plus de 50% de vie.
Bête: Les bêtes infligent 25% de dégâts supplémentaires lorsqu'elles passent sous les 50% de points de vie.
Elémentaire: Les élémentaires sont insensibles à tous les effets météorologiques.
Humanoïde: Les humanoïdes récupèrent 4% de leurs points de vie maximum s'ils ont infligé des dégâts durant la manche.
Magique: Les mascottes magiques ne peuvent subir plus de 50% de leurs points de vie maximum en une seule attaque.
Aquatique: La durée des effets de dégâts sur la durée sont réduits de 25% sur les mascottes aquatiques.
Machine: Revient à la vie une fois par combat avec 20% de points de vie.

Il est donc important de bien choisir votre mascotte avant d'engager un combat. Par ailleurs, si les mascottes partagent la plupart de leurs capacités avec les autres mascottes de la même famille, certaines ont des aptitudes particulières. N'hésitez pas à parcourir votre journal de mascottes afin d'identifier les aptitudes intéressantes et de créer une équipe de mascottes compétitive.
Les sorts se débloquent avec la montée de niveau. Vous pouvez en choisir 3 maximum parmi 6 disponibles au niveau 20. Vous gagnez des points d'expérience après chaque combat de mascottes, selon le niveau de votre mascotte et celui de la mascotte adversaire (vous gagnez plus de points d'expérience si votre mascotte est de niveau inférieur à la mascotte attaquée et inversement).

Devenir maître Pokéwow

Dès que vous avez atteint le niveau 3 avec l'une de vos mascottes, le dresseur de mascottes vous proposera de combattre des dompteurs disséminés aux quatre coins d'Azeroth (et d'ailleurs). Chaque dompteur est accompagné de 3 mascottes et une fois que vous les aurez tous défaits, vous aurez accès à des quêtes journalières. Il y a une série de quêtes journalières sur chaque continent.

Vous pouvez également prouver votre dextérité, et la valeur de vos mascottes, lors de combats PVP. Choisissez une équipe de 3 mascottes et cliquez sur l'option "Trouver un combat" de votre journal de mascottes. Vous serez en file d'attente pour un combat de mascottes contre un autre joueur. Avant le combat, vous ne savez pas la composition de l'équipe adverse, ce qui rend le choix cornélien. De même, en combat, vous n'avez aucune information sur votre adversaire, ni nom, ni guilde, ni serveur, vous ne voyez que son apparence. Les combats sont calibrés selon la moyenne de niveau de vos mascottes, vous ne rencontrerez pas de mascottes niveau 25 si les vôtres ne dépassent pas le niveau 10.

Addons

J'utilise personnellement deux addons qui me paraissent très utiles:
Petbattle Team: permet d'enregistrer et de sélectionner rapidement des équipes de mascottes
Battlepet Count: permet de connaître la qualité de la mascotte avant de l'attraper et si on la possède ou non.

A vous de jouer !

mercredi 10 octobre 2012

La Princesse des glaces de Camilla Läckberg


4ème de couverture: Erica Falck, trentenaire installée dans une petite ville paisible de la côte ouest suédoise où elle écrit des biographies, découvre le cadavre aux poignets tailladés d'une amie d'enfance dans une baignoire d'eau gelée. Impliquée malgré elle dans l'enquête, Erica est vite convaincue qu'il ne s'agit pas d'un suicide. Sur ce point -et sur beaucoup d'autres-, l'inspecteur Patrik Hedström, amoureux transi, la rejoint.
Stimulée par cette flamme naissante, Erica se lance à la conquête de la vérité et met au jour, dans la petite société provinciale qu'elle croyait bien connaître, des secrets détestables. Bientôt, on retrouve le corps d'un peintre clochard -encore une mise en scène de suicide...
La princesse des glaces signe l'entrée spectaculaire sur la scène du polar international d'Erica Falck, enquêtrice au foyer dont les aventures mêlent le frisson du suspense à l'humour et l'émotion de la comédie de moeurs. Ce premier opus très remarqué a reçu le grand prix de Littérature policière 2008 et le prix Polar international 2008.

C'est totalement par hasard que j'ai choisi ce livre dans les rayons de mon hypermarché. J'ai été attirée par la mention "Grand prix de littérature policière 2008", je me suis dit que ça ne pouvait pas être mauvais, comme quoi ils font bien de le préciser !
Effectivement, ce premier roman de Camilla Läckberg mérite amplement son succès. J'ai été scotchée du début à la fin et, chose primordiale dans un roman policier, j'ai eu du mal à découvrir le meurtrier avant les dernières pages. Même si j'avais quelques doutes.
Mais le véritable atout de ce roman, c'est l'entrée dans la vie des personnages, que l'on retrouvera dans les romans policiers suivants. Camilla Läckberg prend le temps de nous les présenter un par un, chacun dans sa particularité, pour nous les faire aimer et nous donner envie de suivre leurs aventures. Car si La Princesse des glaces finit sur la conclusion de l'enquête, il n'en est pas de même pour les personnages qui ont encore des choses à régler dans leur vie ! Cela m'a rappelé la série de l'inspecteur Lynley d'Elisabeth Georges que j'ai dévoré à l'adolescence. L'auteure fait d'ailleurs une allusion à son travail littéraire au sein même du roman, lorsque l'héroïne, Erica Falck, décide d'écrire sur le meurtre de son amie:
Maintenant, le matériel prenait de plus en plus la forme d'un polar, genre qui ne l'avait jamais particulièrement attirée. C'étaient les gens, les relations entre eux et leurs fonds psychologiques qui l'intéressaient et, à son goût, la plupart des polars laissaient cela de côté pour privilégier les meurtres sanglants et les frissons dans le dos. Elle détestait tout ce qui était clichés et sentait qu'elle voulait écrire quelque chose d'authentique.
Sur ce point, Camilla Läckberg réussit haut-la-main et je ne doute pas que je vais dévorer ses 5 prochains romans !



mercredi 3 octobre 2012

Les désagréments du bébé

Autant les femmes aiment vous dire que la grossesse est merveilleuse et qu'il faut profiter à fond de ce moment où tout le monde est au petit soin pour vous, autant elles se mettent à devenir très pessimistes une fois que vous avez accouché. Comme si vous étiez passé de l'autre côté de la barrière et qu'on pouvait tout vous dire.
Je vais sûrement faire des envieuses parce que je n'ai pas eu de problème majeur avec ma fille. Oui, j'ai eu le baby blues, comme toutes, surtout que c'était ma première grossesse et que je ne m'étais jamais occupée d'un bébé (les enfants des autres ne m'attirent pas et c'est encore le cas aujourd'hui), mais ça n'a pas duré plus de 15 jours et nous avons vite pris notre rythme.

Au niveau des nuits, ma fille a été calée à 3 mois, juste avant la reprise du travail. Je lui en suis très reconnaissante parce que mon sommeil est précieux et je ne me voyais pas aller au travail avec des nuits hachées. Et encore, avant de faire sa nuit complète, elle faisait un seul réveil nocturne, vers 2h du matin, ce qui est largement raisonnable. La chance que nous avons eu, c'est surtout qu'elle n'a jamais eu trop de problème à se rendormir, elle râlait 1 ou 2 mn et sombrait dans le sommeil. Aujourd'hui, à 2 ans, c'est encore une grosse dormeuse, elle dort facilement 12h par nuit et 2h de sieste l'après-midi. Peut-être parce que ses parents aussi sont de gros dormeurs ? Le gêne de la marmotte existe-t-il ?

2ème grande chance pour nous, nous n'avons pas eu à subir les coliques du nourrisson. Pourtant, je m'y étais préparée psychologiquement, j'avais tout lu à ce sujet. Quand elle pleurait un peu en fin de soirée, je me disais qu'on y était mais ça durait rarement plus de 20mn. Je n'ai jamais connu les pleurs interminables de 18h à minuit comme certaines de mes amies. C'est drôle de se dire qu'on aimerait le vivre, de se dire que notre fille n'est peut-être pas normale. Par contre, nous avons bien eu 2 semaines de crise, vers ses 3 mois, où elle pleurait pendant des heures en pleine après-midi. Je la portais en écharpe et je faisais les 100 pas dans le couloir pour la calmer. J'ai cru qu'on s'en sortirait jamais et elle s'est arrêtée du jour au lendemain. Pas de quoi fouetter un chat.

Une fois qu'elle a été calée pour les nuits, on ne cessait de nous répéter que les dents allaient venir. C'est très bizarre de voir que chaque conversation tournait de la même façon:
- Alors, vous ne dormez plus la nuit, c'est ça ?
- Oh si, ça se passe bien, elle se lève même vers 9h la plupart du temps.
- Et les coliques du nourrisson, ça doit vous faire tourner chèvre ?
- Non, J. est une petite fille vraiment très calme, elle ne pleure jamais.
- Oui, et après ce sont les dents, vous allez voir !
Comme s'il fallait absolument qu'un enfant soit insupportable. Prenez-garde parents, le bébé est sournois, il vous réserve toujours quelque chose !
Encore une fois, les dents sont passées sans souci. Elle a déjà attendu ses 11 mois pour s'y mettre, ce qui a retardé d'autant le passage aux aliments en morceaux, alors que ses petits copains du même âge se gavaient de biscuits. Comme toujours, j'étais prête, on avait les anneaux de dentition normaux et réfrigérés et une amie pleine de compassion nous avait filé un sachet de Camilia. Ma fille a joué à l'escargot et... c'est tout. Ni hurlements, ni diarrhées. J'avoue que là, on commençait sérieusement à se poser des questions, serions-nous tombé sur le gros lot ? Cela cachait forcément quelque chose, que nous réservait-elle ?

Aujourd'hui, nous approchons dangereusement du "terrible two" et nous nous attendons à tout, comme toujours. Bien sûr, notre fille n'est pas parfaite, loin de là, elle a aussi son caractère, mais ses colères ne durent jamais. Elle a su dire "oui" avant de savoir dire "non"...
J'avoue quand même que nous avons vécu un mois très difficile, vers ses 18 mois, où elle refusait de s'allonger sur la table à langer et où chaque change était une vraie torture. Mais c'était après un enchaînement de maladies (gastro + conjonctivite + rhino-pharyngite) où chaque passage sur la table à langer se soldait par la prise d'un suppositoire ou d'un collyre et nous pensons que ça l'a surtout traumatisée. Elle ne voulait plus de moi pendant un moment puis tout est rentré dans l'ordre. Pendant ce mois, nous avons compris la dure vie de certains parents et nous n'avons plus jamais regretté d'avoir une enfant facile.

Bref, cet article n'est pas là pour faire l'apologie de ma fille (même si elle est parfaite bien sûr), il se veut rassurant vis-à-vis des futurs parents. Oui, l'arrivée d'un bébé chamboule une vie, mais n'écoutez pas trop les "amis" qui vous répètent sans cesse que cela va empirer. Ca n'arrive pas toujours ;)

Je crois que le pire quand on a eu 2 belles années comme les nôtres, c'est de se dire que le petit garçon qui va pointer le bout de son nez dans les jours à venir sera peut-être l'exact contraire de sa soeur. Nous brûlons un cierge chaque soir...