samedi 31 décembre 2011

Le chaperon rouge de Catherine Hardwicke (2011)


Histoire: Dans un petit village isolé, les habitants sont la proie d'un loup-garou depuis des générations. Après 20 ans de sacrifices d'animaux, le loup recommence à attaquer les villageois, ceux-ci décident de partir à sa recherche et de le tuer, aidés par un prêtre un peu spécial.

Pour commencer par les points positifs, j'ai apprécié cette version moderne du Petit Chaperon Rouge. Les détails du conte sont préservés tout en restant discrets, ce qui en fait davantage des clins d'oeil que la vraie trame du film. Malheureusement, le reste est tellement insipide qu'on s'ennuie très vite.
Tout d'abord, j'ai eu l'impression que le film n'était qu'un prétexte pour montrer deux beaux gosses se partager une fille. En effet, le Chaperon Rouge est promise au riche forgeron du village alors qu'elle-meme est amoureuse du bucheron. Quand le forgeron est un vieux bedonnant, je veux bien, mais pas quand c'est un jeune homme classe, super bien taillé et qui en plus, accepte que la jeune fille se marie à un autre par amour pour elle !!! La demoiselle devient vite antipathique à refuser ses avances...
Ensuite, les décors sont minimalistes, ils ont dû réutiliser ceux de Van Helsing:  vieilles maisons en bois, neige, forêt. C'est tout. C'est triste.
Enfin, la fin est des plus stupide, aucun intéret. N'hésitez pas à passer votre chemin.

jeudi 22 décembre 2011

La dernière maison sur la gauche de Denis Iliadis (2009)

Un petit film d'horreur pour changer un peu.

Histoire: Alors que Mary et ses parents viennent passer les vacances dans une maison familiale au bord du lac, celle-ci part rejoindre son amie Paige pour la soirée. Elles rencontrent un jeune homme qui leur propose de fumer quelques joints dans son motel. C'était sans compter ses compagnons de route, des tueurs recherchés par la police. Après leur avoir fait subir les pires sévices, ils abandonnent leurs corps près du lac et, pris au piège par une pluie diluvienne, se réfugient dans la maison la plus proche. Là où vivent les parents de Mary...

Ce film est un remake du premier film de Wes Craven sorti en 1972. A la seule mention de ce nom, mes yeux brillent d'impatience. Et j'avais bien raison, ce film est une pure merveille. Avant de faire cet article, je me suis demandée quels étaient les qualités et les défauts de ce film, comme je le fais à chaque fois, et je ne lui ai trouvé aucun défaut...
Le scénario est béton, aucune incohérence. Tout arrive à point nommé, ni trop de suspense, ni trop d'action, on est littéralement plongé dans le cauchemar des personnages, à s'en ronger les ongles d'angoisse ! Niveau hémoglobine, même chose, tout est savamment dosé, on s'en prend plein les yeux mais pas au point d'en avoir le coeur retourné. Les acteurs sont géniaux, mention spéciale à Spencer Treat Clark que je redécouvre ici plus adulte. Je vous le recommande chaudement !



lundi 19 décembre 2011

World Trade Center d'Oliver Stone (2005)

ATTENTION SPOILER

10 ans que l'impensable a eu lieu. Nous avons regardé quelques reportages sur l'événement lors de la commémoration en septembre dernier et nous avons pensé que le film d'Oliver Stone pourrait nous en apprendre plus sur le drame des tours jumelles.

Histoire: Le parcours de la Police portuaire de New York le 11 septembre 2001 (est-il nécessaire d'en dire plus ?)

Il n'y a qu'un seul mot pour exprimer mon sentiment sur ce film: déception. Ce n'est absolument pas ce à quoi je m'attendais.
Tout d'abord, on ne voit rien de la première attaque si ce n'est l'ombre d'un avion et une vague secousse. J'aurais aimé sentir la stupeur envahir les habitants de New York à ce moment-là. Ce manque se retrouve durant tout le film: on ne sait jamais ce qui se passe, à quel moment de l'Histoire on se trouve. Le deuxième avion a-t-il percuté la Tour ? Les gravats sont-ils le résultat du choc ou les prémices de la chute des deux Tours ? Rien, on ne sait rien. Oliver Stone nous plonge dans l'immédiat, dans la vision tronquée et étriquée des policiers.
Pire, ces hommes se retrouvent piégés dès leur entrée dans la Tour et le reste du film n'est qu'une lente agonie... jusqu'à leur libération. Tout ça pour ça ? Voir des hommes attendre la mort ? J'ai peut-etre un coeur de pierre mais ça ne m'a pas émue, tout au plus la douleur de la famille qui attend désespérement des nouvelles. Mais combien d'autres familles n'ont jamais eu ce coup de fil libérateur ? Combien ont attendu pendant des jours, des semaines, des mois, qu'on retrouve le corps de leur cher disparu ? Faire un film sur des survivants alors que tant de personnes sont mortes ?
Ce que j'attendais, c'était un film-témoignage, un peu comme les films sur la Shoah, où l'on prend la mesure de l'etre humain, où l'on voit jusqu'où l'homme peut etre bon ou mauvais, à quel point nous sommes capables de nous surpasser lorsque notre monde et nos croyances sont bouleversées. Un film sur les policiers qui sont restés dehors, sur ceux qui ont procédé à l'évacuation, sur ceux qui ont fouillé les décombres jusqu'au petit matin comme on les voit furtivement à la fin du film. Pas un film sur deux hommes qui attendent la mort.

dimanche 11 décembre 2011

Millenium 2 - La fille qui rêvait d'un bidon d'essence et d'une allumette de Stieg Larsson

Histoire: Les chemins de Mikael Blomkvist et Lisbeth Salander se séparent, au grand dam de celui-ci. Alors qu'il s'apprête à publier le livre de Dag Svenson sur une sombre histoire de prostituées exportées des pays de l'Est, l'auteur et sa femme sont assassinés à leur domicile. Toutes les preuves mènent à Lisbeth mais Mikael va tout tenter pour prouver son innocence.

J'ai bien fait d'écouter Miss Bavarde quand elle m'a dit qu'il fallait que je commande le tome 3 avant de finir le tome 2. La fin est démente !!
Comme pour le premier tome, Stieg Larsson m'a complètement subjuguée. Il nous mène par le bout du nez dans des situations plus extraordinaires les unes que les autres. Après les magouilles au sein de la famille Vanger, on se retrouve ici dans le cran au-dessus: les magouilles du gouvernement. Avec une invité de taille en la personne de Lisbeth Salander qui cherche à tout prix à rester discrète. Pour le coup, c'est plutôt raté... Le grand talent de Stieg Larsson est de nous transporter si facilement dans l'esprit de chaque personnage sans qu'on ait l'impression d'avoir affaire à un narrateur omniscient. Chaque paragraphe est comme écrit par le personnage lui-même. Et la force des détails qui n'ont l'air de rien ! "En plus de l'atlas, il acheta une lampe de poche, une bouteille d'eau minérale et un café à emporter qu'il posa dans l'anneau sur le tableau de bord prévu à cet usage." J'adore !

J'en profite pour vous rappeler que sort bientôt la version américaine de Millenium avec Daniel Craig que je meurs d'envie d'aller voir.

vendredi 9 décembre 2011

Rien à déclarer de Dany Boon (2011)

Une nouvelle comédie de Dany Boon au programme:

 Histoire: En 1993, en pleine ouverture économique européenne, l'avenir est sombre pour les douaniers qui doivent quitter leurs postes frontières. Ruben Vandevoorde, belge zélé et francophobe, se voit contraint d'inaugurer une douane volante avec Matthias Ducatel, son homologue français, qui voit en secret la soeur de ce dernier depuis plus d'un an et souhaite l'épouser.

Une nouvelle fois séduite par l'humour décapant de Dany Boon. J'ai vu les 3 films qu'il a réalisé (La maison du bonheur, Bienvenue chez les Ch'tis, Rien à déclarer) et je peux dire que je suis fan. J'étais inquiète quand à la prestation de Poelvoorde après avoir vu quelques bétisiers et autres reportages sur le tournage du film mais il est parfait dans le rôle du belge raciste jusqu'à l'os. Il est étonnant de voir des français et des belges se haïr autant et on comprend vite que ce n'est qu'une allégorie du racisme au sens large. Les stéréotypes véhiculés nous font prendre conscience que toute généralisation est stupide. Faire passer le message de la tolérance par la comédie, c'était une très bonne idée.



lundi 5 décembre 2011

Mascotte #154

La nouvelle Foire de Sombrelune a ouvert ses portes aujourd'hui: c'est une fête foraine qui n'a lieu qu'une semaine par mois (comme les règles !) et on peut y obtenir des tas de choses. Ce qui m'intéresse, ce sont les mascottes évidemment. Il y a 6 mascottes à obtenir contre des bons de Sombrelune, bons qu'on a en faisant des quêtes journalières, il faut donc du temps.
La 7ème mascotte peut être pêchée dans les eaux de l'île de Sombrelune. C'est un joli petit hyppocampe qui apparaît dans une petite bulle d'eau évidemment:

samedi 3 décembre 2011

Je suis une elfe !

Ces trois derniers jours sont passés comme des flèches, j'étais débordée ! D'abord parce qu'on s'est acheté une nouvelle voiture (donc un tas de paperasse à faire) et surtout parce que j'ai passé mon temps sur WOW à découvrir le nouveau patch.

Première découverte: le destrier de Tyraël. Ce magnifique cheval volant est offert à ceux qui ont pris un abonnement d'un an à World of Warcraft.

Vous me voyez ici en compagnie du mini-Tyraël, offert aux participants de la World Wide Invitational qui a eu lieu à Paris en 2008. Tyraël est en fait un personnage de Diablo, une autre licence Blizzard.

Dès mercredi après-midi, je me suis lancée dans les trois nouvelles instances héroïques à 5 joueurs. J'ai beaucoup aimé, elles sont courtes et faciles (si tant est qu'on tombe sur un bon groupe), et ça ne me dérangera pas de les faire tous les jours le temps d'acquérir assez de points pour améliorer mon équipement. La grande surprise, c'est l'instance du Puits d'éternité où vous êtes transformé en elfe de la nuit, quelle que soit votre race de départ (en tout cas pour l'Alliance, je ne sais pas ce qu'il en est côté Horde ?). Voici donc Cleophis version elfe de la nuit, accompagnée de Shlingo le putois:
Cette expédition m'a permis de confectionner trois guides stratégiques sur le site de Jeuxonline pour lequel je suis rédactrice bénévole. Je prépare également des vidéos sur le nouveau raid appelé l'Ame des dragons et dimanche, c'est l'ouverture de la Foire de Sombrelune avec pas moins de 7 mascottes à obtenir !

jeudi 1 décembre 2011

Sucker Punch de Zack Snyder (2011)

ATTENTION SPOILER

Je ne savais pas du tout à quoi m'attendre lorsque j'ai choisi ce film, j'ai suivi l'avis de mes amis gamers qui en faisaient l'éloge.

Histoire: Suite à la mort de sa mère et au tragique accident qui a couté la vie à sa soeur, Baby Doll est conduite dans un hôpital psychiatrique par son beau-père. Pour oublier cette vie cauchemardesque, Baby Doll va se plonger dans un monde imaginaire.

C'est la première fois que je suis nuancée devant un film. Soit j'aime, soit je n'aime pas. Sauf que Sucker Punch est tellement atypique que j'ai du mal à me positionner.
Commençons par ce que je n'ai pas aimé: le scénario tordu. En l'espace de 10 minutes, on se retrouve dans 3 univers différents: un hôpital psychiatrique, un théâtre-dancing et un temple japonais. On comprend très bien au fil du temps que ces univers sont issus de l'imaginaire de l'héroïne, Baby Doll, et qu'il ne faut rien prendre au pied de la lettre, que tout n'est que transposition. Sauf que du coup, ça fait une histoire un peu décousue, et les scènettes n'ont d'autre intérêt que de montrer des nanas combattre en porte-jarretelles. J'aurais aimé en savoir plus sur sa vie dans l'hôpital psychiatrique, savoir ce qui était réel/transposé, de ce qui était purement imaginaire (Roquette s'est-elle vraiment fait planter par le cuisinier ?)
Par contre, si l'on étudie chaque univers en lui-même, je suis totalement conquise par les personnages, la mise en scène, les couleurs, ce parti pris d'osciller entre BD et jeu vidéo. J'avais l'impression d'être dans Sin City et Final Fantasy à la fois. Ca ne me dérange pas de voir des filles en petites tenues dans la mesure où c'est vraiment un univers fantastique, il n'y a aucune volonté de réalisme. Et j'ai eu le bonheur d'entendre le superbe Army of me de Björk qui m'a renvoyée 15 ans en arrière.


Conclusion: à film à voir comme un Alice au pays des merveilles moderne.