mercredi 28 septembre 2011

La planète des singes de Tim Burton (2001)

Devant la sortie en salle d'une nouvelle version de la planète des singes (La planète des singes: les origines de Rupert Wyatt), je me suis dit qu'il fallait vraiment que je me mette à la page car je n'avais jamais vu d'adaptations ni lu le livre. J'ai choisi de regarder la version de Tim Burton sortie en 2001.
L'histoire: Un scientifique entraîne des singes à piloter des navettes spatiales au beau milieu de l'espace. Suite à un accident, il s'échoue sur une planète inconnue où des singes parlants ont pris le pouvoir et traitent les humains comme des esclaves. Accompagné de quelques humains et de singes plus tolérants, il va essayer de retrouver ses compagnons et retourner sur Terre.

J'ai beaucoup aimé ce film: les personnages sont attachants, la trame est bien ficelée, les découvertes sont de plus en plus étonnantes. Les décors et costumes sont dans la lignée des oeuvres de Tim Burton. Surtout avec des acteurs aussi brillants que Mark Wahlberg, Helena Bonham Carter et Tim Roth, quasi méconnaissables dans leurs rôles de singes. Par contre, énorme reproche à Tim Burton: la fin est incohérente ! J'ai bien tourné toute l'histoire dans ma tête, j'ai revu 2 fois la scène finale en me disant que j'avais dû rater quelque chose, j'ai formulé des tas d'hypothèses mais non... ça ne colle pas. Franchement, une ellipse pareille après un scénario aussi bien construit, c'est n'importe quoi !!
J'ai cherché un peu sur le net pour en savoir plus et il s'avère qu'effectivement, Tim Burton a fait une bourde. La raison: il voulait que la fin colle à la version de 1968 mais comme le scénario n'est pas le même, ça ne fonctionne pas ! Ou alors, il faut le prendre juste comme un clin d'oeil sauf que j'ai horreur qu'on me fasse croire à des situations incohérentes. Vous trouverez une analyse plus poussée sur le blog de Cinésium, à ne lire que si vous avez vu le film bien sûr !
En poussant un peu plus mes investigations, j'ai lu que le livre n'avait strictement rien à voir mais je ne lui en tiens pas rigueur car son film est vraiment bon (un peu comme sa version d' Alice au pays des merveilles). Du coup, ça m'a donné envie de lire le livre !

samedi 24 septembre 2011

Cleophis, l'amie des animaux

Sur WOW, il existe des petites créatures qui suivent votre personnage. Elles ne combattent pas, ne vous apportent aucun avantage, elles sont juste là pour faire joli. Ce sont les mascottes ou mini-pets. Je suis tombée amoureuse de ces petites bêtes très vite et j'ai commencé ma collection dès la création de ma chamane. Aujourd'hui, j'en ai 147.

Je vous épargnerai la photo de chacune de mes mascottes comme sur le blog de Druums (que j'adore par ailleurs) et vous pouvez consulter la liste complète de ma collection sur le site de Warcraft Pets si ça vous intéresse. Je ne vous présenterai ici que mes nouvelles acquisitions.

La dernière en date: le pachyderme rose au format pinte qu'on obtient pendant la fête des Brasseurs.

mercredi 21 septembre 2011

Raiponce des Studios Disney (2010)

Comme j'ai encore une âme d'enfant, ce week-end j'ai regardé Raiponce.
Histoire: La belle Raiponce à la longue chevelure blonde est prisonnière de sa tour où elle rêve du monde extérieur. Un jeune voleur poursuivi par les autorités du pays se réfugie dans sa tour mais va se retrouver bien malgré lui otage de la jeune fille. S'il veut récupérer son butin caché par Raiponce, il doit l'accompagner à la fête des lumières qui se tient chaque année au royaume.

J'avais lu le conte de la jeune fille coincée sur la haute tour quand j'étais toute petite mais je n'avais gardé en mémoire que sa longue natte. Après vérification, le conte est beaucoup moins joyeux que le film de Disney: soit le prince fini aveugle et Raiponce perdue dans un désert, soit cette dernière le dévore... Ce n'est pas la première fois que Disney remanie un conte et on ne s'en plaint pas !!
Très drôle et émouvant à la fois, ce film d'animation est dans la lignée des bons Disney. J'ai particulièrement apprécié le retour aux dialogues chantés. Par contre, même si je trouve que les films d'animation sont vraiment très beaux,  j'avoue que les vrais dessins me manquent. Surtout que j'ai revu Les Aristochats récemment où l'on voit tous les coups de crayon !!

mercredi 14 septembre 2011

Millenium 1 - Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson

Je vous l'ai dit précédemment, la lecture fait aussi partie de mes hobbies. A vrai dire, ce fut le premier puisque j'ai dévoré les livres dès que j'ai su déchiffrer deux mots. Ma mère se ruinait en livres car je voulais les avoir pour moi et non les emprunter à la bibliothèque. C'est sans surprise que j'ai fait des études de Lettres Modernes et de Lettres Classiques.

Aujourd'hui, je lis toujours mais à un rythme beaucoup moins soutenu à cause de mon emploi du temps. Entre le travail, l'entretien de la maison, ma fille de 12 mois et World of Warcraft, il ne me reste pas toujours beaucoup de temps à consacrer à la lecture. Mes critiques littéraires risquent donc d'être moins fréquentes que mes critiques cinématographiques.

Le dernier livre que j'ai lu est Les hommes qui n'aimaient pas les femmes de Stieg Larsson, plus communément connu sous le titre Millenium 1.

L'histoire: Alors que Mikael Blomkvist, rédacteur et propriétaire de Millenium, revue d'investigations sociales et économiques, subit un revers de fortune à propos d'un de ses articles, il est contacté par Henrik Vanger, grand industriel. Celui-ci lui demande d'enquêter sur la disparition de sa nièce 40 ans auparavant en lui promettant en retour de l'aider à se sortir de ses problèmes financiers. Mikael va se retrouver au coeur d'une intrigue familiale et se plonger dans un univers de plus en plus sombre. Il rencontrera au cours de son enquête une jeune femme haute en couleur, Lisbeth Salander, à qui aucun secret ne résiste.

J'ai entendu parler de Millenium pour la première fois à la sortie du film de Niels Arden Oplev en 2009. Tout le monde parlait d'une histoire fantastique, d'un best-seller international. Il fallait que je m'en fasse ma propre idée. Je me suis donc procuré le livre, car je préfère lire l'original avant de regarder une version cinématographique. Et je dois dire que cette oeuvre mérite amplement le succès qu'elle connait !
D'abord, Stieg Larsson ne manque jamais de nous plonger dans la psychologie profonde de ses personnages. On sait tout d'eux, ce qu'ils pensent et pourquoi ils le pensent. Le fil de l'histoire s'arrête régulièrement pour nous exposer une facette de Mikael Blomkvist ou Lisbeth Salander, et les personnages nous deviennent familiers, comme des amis que nous connaîtrions depuis des années. Je ne suis pas une fervente des longues descriptions mais ces apartés sont de réelles bouffés de fraîcheur. On reprend ensuite le cours de l'histoire sans avoir l'impression d'avoir perdu du temps.
Ensuite, le roman mêle deux intrigues: le procès de Mikael Blomkvist suite à son article sur Wenneström et la disparition d'Harriet Vanger. Lorsque la première est résolue, la seconde n'est pas expédiée en quelques lignes comme certains romans policiers le font. Au contraire, l'auteur nous expose les conséquences que la première intrigue entraîne sur la seconde et nous suivons nos protagonistes encore longtemps. Et avec quel plaisir !

Quelle ne fut pas ma déception lorsque je découvris ensuite que l'auteur, Stieg Larsson, est décédé en 2004, après avoir remis les 3 tomes de Millenium à son éditeur. Un si grand génie... Je me plonge dans le tome 2 en attendant de voir la version américaine avec Daniel Craig que j'espère être à la hauteur.

dimanche 11 septembre 2011

Sans identité de Jaume Collet-Serra

Le cinéma est une seconde passion pour moi, tout comme la littérature (dont je parlerai dans un autre billet). Tout cela se rejoint: j'aime me promener dans d'autres mondes, vivre d'autres vies, résoudre les énigmes policières ou réfléchir à ce que j'aurais fait dans la même situation que le personnage.

Mon mari et moi allions au cinéma toutes les semaines avant d'avoir notre petite fille. Comme il nous est impossible de payer une baby-sitter chaque semaine, nous avons donc opté pour le service de location à domicile de Vidéo Futur.

Les films que je vais vous présenter ne seront donc plus à l'affiche mais je pense qu'il est toujours bon de les faire découvrir, ne serait-ce que pour ceux qui ont du retard dans l'actualité cinématographique comme nous. Aujourd'hui, il s'agit de Sans identité (Unknown en version originale).


L'histoire: Martin Harris débarque à Berlin avec sa femme pour assister à une conférence scientifique. Sur le chemin, il est victime d'un accident de voiture et se réveille quelques jours après à l'hôpital sans aucun papier d'identité. Alors qu'il retourne à l'hôtel retrouver sa femme, celle-ci affirme ne pas le connaître et un homme se présente à lui sous le nom de Martin Harris. Une course démarre alors pour prouver qui il est et échapper à des tueurs qui veulent sa peau.

Je n'étais pas convaincue par l'accroche sur l'affiche du film "Quand Taken rencontre Jason Bourne" et je ne me suis pas trompée. Il s'agit vraiment d'une accroche marketing parce que ça n'a rien à voir. Ou si peu... Le début du film est plutôt bien mené, on le voit perdre pied à mesure qu'il se rend compte qu'un autre homme lui a volé sa vie. Sauf que la fin est tellement évidente que j'avais tout compris au milieu du film. C'est frustrant. Un scénario type des studios américains sans aucune surprise.

Je salue tout de même la prestation de Liam Neeson et Diane Kruger qui montrent encore une fois leur talent d'interprétation.

vendredi 9 septembre 2011

Ma collection de figurines

On est fan ou on ne l'est pas... J'avoue avoir craqué pour la collection de figurines World of Warcraft créée par DC Unlimited. J'en ai 16 pour 35 disponibles et elles sont magnifiques !



dimanche 4 septembre 2011

Je joue... une naine !

Après ces quelques jours de réflexion, voici la réponse à vos interrogations: je joue une naine ! Ca n'est pas la race la plus aimée et surtout la plus représentée et c'est pour ça que je l'aime !

Pour être plus précise, j'ai créé mon personnage durant Burning Crusade (que nous simplifierons par BC), première extension de World of Warcraft sortie en février 2007. J'ai choisi une draenei chamane, la seule race à pouvoir jouer chaman dans l'Alliance. Cleophis version WOW était née. Ce n'est qu'à l'arrivée de Cataclysme, la dernière extension de WOW sortie en décembre 2010, que la classe de chaman a été ouverte aux nains. Mon personnage est donc passée sous le bistouri d'un chirurgien pour devenir une naine !

Mais pourquoi donc une naine ? Déjà, j'adore les petits personnages, je suis fan des gnomes. Et puis la naine me rappelle beaucoup plus mon propre physique (bien charnue) que les draeinei avec cornes et sabots. Enfin, la GRANDE raison pour laquelle j'adore ma petite naine, c'est ça:


LES NATTES !!! C'est trop génial de voir ses nattes bouger quand elle incante un soin !! J'ai bien essayé de lui choisir d'autres coupes de cheveux pour varier mais non, c'est ce qui fait son charme.

Elle est pas belle ma Cleophis ?

vendredi 2 septembre 2011

D'où vient mon pseudo ?

A l'époque où j'ai commencé World of Warcraft, je faisais encore des études de littérature et j'étais en pleine lecture des oeuvres de Racine. Un jour où je voulais créer un nouveau personnage, j'ai repensé à sa pièce de théâtre Alexandre où l'un des personnages s'appelait Cléophile. J'ai trouvé ça joli et je l'ai retranscrit en Kléophis.

En 2007, j'ai voulu tester d'autres jeux en ligne et je me suis dit qu'il serait bien d'utiliser le même pseudo sur chaque jeu. Ce serait comme une marque, quelque chose de récurrent. J'ai repensé à Cléophile et je l'ai transformé en Cleophis, sans accent puisque la plupart des jeux étrangers ne les acceptaient pas. C'est alors que ce pseudo est devenu mon deuxième moi, je l'utilise partout sur les jeux et sur les forums, je suis Cleophis, la seule et unique.

Enfin, pas si unique que ça... Curieuse de savoir si le pseudo Cleophis était courant, je l'ai googlelisé. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je découvris que Cléophis était une reine guerrière indienne qui avait eu une aventure avec Alexandre et lui avait donné un fils. Cette même femme qui a inspiré... Racine pour sa pièce sur le grand stratège ! J'avais effectué le cheminement inverse du dramaturge...

Qu'à cela ne tienne, j'aime ce pseudo et je le garde, et pour encore de longues années !