mercredi 29 août 2012

Pré-patch Mists of Pandaria: c'est aujourd'hui !

N'oubliez pas de télécharger le patch de préparation à l'extension Mists of Pandaria disponible dès aujourd'hui! Je viens de finir de l'installer sur mes deux PC (quand on aime, on ne compte pas) et de regarder un petit peu tout ça.

Comme pour les extensions précédentes, ce patch est là pour distiller les nouveautés au fur et à mesure, le contenu principal ne sera disponible que le 25 septembre contre monnaie sonnante et trébuchante. Néanmoins, il y a déjà un tas de choses à ingurgiter, ne serait-ce que les nouveaux talents, glyphes et sorts. Je viens de passer l'après-midi à refaire les barres d'action pour les 2 spés de Cleophis et celle de Lierd, j'ai hâte de tester tout ça en situation (sûrement ce soir). La bonne surprise du jour, c'est la nouvelle forme de voyage du druide qui est juste MAGNIFIQUE:


D'ailleurs, Lierd est niveau 82, en bonne voie pour l'extension donc (je rappelle que mon objectif était d'être 85 et au niveau max en herboristerie et minage).
Sinon, j'aime le nouveau codex des mascottes et j'ai hâte de m'essayer à tout ça. Je ferai régulièrement des articles sur le sujet puisque ça m'intéresse énormément, je crois même que ce sera mon principal objectif de l'extension, après avoir monté 90 et avant de m'essayer aux raids. Par contre, je suis triste de ne pas pouvoir exhiber la nouvelle monture et la nouvelle mascotte disponibles avec les éditions collector et deluxe que l'on peut utiliser dès maintenant car le site de Blizzard refuse ma CB sous prétexte qu'expirant fin septembre, elle n'est plus valable. Je dois attendre d'avoir reçu ma nouvelle CB pour faire mes emplettes :'(

vendredi 24 août 2012

Polisse de Maïwen (2011)


Synopsis: Le quotidien des policiers de la BPM (Brigade de Protection des Mineurs), ce sont les gardes à vue de pédophiles, les arrestations de pickpockets mineurs mais aussi la pause déjeuner où l’on se raconte ses problèmes de couple ; ce sont les auditions de parents maltraitants, les dépositions des enfants, les dérives de la sexualité chez les adolescents, mais aussi la solidarité entre collègues et les fous rires incontrôlables dans les moments les plus impensables ; c’est savoir que le pire existe, et tenter de faire avec… Comment ces policiers parviennent-ils à trouver l’équilibre entre leurs vies privées et la réalité à laquelle ils sont confrontés, tous les jours ? Fred, l’écorché du groupe, aura du mal à supporter le regard de Melissa, mandatée par le ministère de l’intérieur pour réaliser un livre de photos sur cette brigade.



Moi qui suis d'un naturel très sensible, et d'autant plus concernant les enfants depuis que j'ai eu ma fille, j'avais vraiment peur de passer mon temps à pleurer devant Polisse. Surtout que j'avais lu ici et là qu'il était très dur.
Finalement, il ne l'est pas tant que ça et c'est grâce à la mise en scène de Maïwen qui ne se limite pas au pathos. Certaines scènes sont intenses, voire révoltantes, et d'autres plus légères et presque comiques. Le monde de Polisse n'est pas totalement noir et un certain espoir semble percer ici et là. Il est important pour ces policiers de la brigade des mineurs de savoir se détacher de ce qu'ils vivent au jour le jour et l'issue peut-être fatale pour celui qui n'a personne à qui se raccrocher.
Le passage qui m'a particulièrement ému est celui avec Sandrine Bonnaire dans le rôle de la mère à qui la fille avoue que "papa l'aime trop". C'est une chose qui m'a toujours fait peur et qui me poursuit encore aujourd'hui. J'aime mon mari plus que tout et je lui fais confiance, il n'en reste pas moins qu'il m'arrive de le surveiller discrètement lorsqu'il donne son bain à notre fille, juste pour être sûre qu'il n'a pas de geste déplacé. Je ne supporterai pas de passer à côté d'une chose pareille. Et si je surveille mon mari en qui j'ai toute confiance, je suis encore plus attentive à tous les oncles, cousins et même grands-pères en qui je n'ai, cette fois, absolument pas confiance. Je ne cesserai de dire à ma fille qu'elle peut tout me confier, même si on lui répète que c'est de sa faute et que la famille ne l'aimerais plus si elle disait tout. Ces gens savent être menaçants.
J'ajoute une interview de Maïwen sur la production du film que j'ai trouvé très instructive.

jeudi 16 août 2012

Time out d'Andrew Niccol (2011)


Synopsis: Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l'argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut "gagner" du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d'années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d'échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.

J'ai eu très peur en visionnant la bande-annonce car je sentais que le Temps ne serait qu'une image de l'Argent, une manière de montrer les méfaits du capitalisme en faisant semblant d'avoir un scénario original. Heureusement, il n'en est rien car si l'analogie est très claire, le film reste assez évasif pour ne pas devenir une critique ouverte du capitalisme mais une réflexion sur le temps et la manière dont nous l'utilisons. En gros, que ferions-nous s'il nous restait une journée à vivre ?



L'une des choses qui m'a interpellée dans le film est cette manière de montrer le monde sous forme de quartiers cloisonnées. Les districts de Time Out m'ont rappelé les districts d'Hunger Games ou, plus ancien, les quartiers de Banlieue 13. Devons-nous vraiment craindre de voir le monde se transformer en ghettos ? J'ose espérer que cela n'arrivera jamais, alors que nous luttons chaque jour pour la tolérance et la mixité sociale.


Un bon film d'action, qui ne paye pas de mine mais qui remplit tout à fait son rôle de détente cinématographique.



jeudi 9 août 2012

Hunger Games, tomes I, II et III de Suzanne Collins


4ème de couverture: Dans un futur sombre, sur les ruines des Etats-Unis, un jeu télévisé est créé pour contrôler le peuple par la terreur. Douze garçons et douze filles tirés au sort participent à cette sinistre téléréalité, que tout le monde est forcé de regarder en direct. Une seule règle dans l'arène: survivre, à tout prix.
Quand sa petite soeur est appelée pour participer aux Hunger Games, Katniss n'hésite pas une seconde. Elle prend sa place, consciente du danger. A seize ans, Katniss a déjà été confrontée plusieurs fois à la mort. Chez elle, survivre est comme une seconde nature...

J'ai suivi l'engouement pour le film sorti au début de l'année et comme j'avais un peu de temps à perdre, je me suis lancée dans la lecture du livre. Que j'ai dévoré en moins d'une semaine ! Je n'avais acheté que le premier tome et il m'a fallu courir chez le libraire acheter la suite tellement il était captivant. Je vais parler ici des trois tomes, alors ne lisez pas tout si vous voulez garder la surprise.
Hunger Games est un roman jeunesse et le style est évocateur dès le départ. J'ai eu l'envie d'écrire moi-même quand j'étais jeune mais je n'arrivais pas à faire de jolies descriptions à la Zola ou Balzac, mes écrits étaient surtout constitués de dialogues et de scènes d'action, un peu comme un scénario de film. J'ai laissé tomber ma carrière d'écrivain et je découvre que j'aurais très bien pu publier, étant donné que le style de Suzanne Collins n'est pas meilleur que le mien (en tout cas au niveau de l'écriture, parce que je n'irai pas jusqu'à dire que mes écrits étaient aussi palpitants que les siens). L'action se déroule sous nos yeux, quasiment minute par minute, et on se retrouve vite embarqué dans une aventure qui semble ne jamais s'arrêter. Le pire, c'est les fins de chapitre: j'aime m'arrêter à un chapitre pour reprendre la suite le lendemain sauf que chez Suzanne Collins, chaque fin de chapitre est un énorme hang-over, on est obligé de lire la suite !! Un peu comme les épisodes de 24h chrono... Du coup, j'étais obligée de m'arrêter en plein milieu d'une action si je voulais pouvoir me coucher, c'est très frustrant !
L'histoire se déroule dans une Amérique futuriste après une catastrophe de grande envergure. Une nouvelle communauté a vu le jour, avec de nouvelles règles, un nouveau monde ultra-moderne. Un extrait:
Quand on en sort [de la douche], des séchoirs s'enclenchent d'une simple pression sur le tapis. Au lieu de tirer sur mes mèches mouillées, il me suffit d'enfoncer la main dans une boîte: un courant électrique parcourt alors mon cuir chevelu pour me démêler et me sécher les cheveux, presque instantanément. Ils me retombent sur les épaules en un long rideau soyeux.
C'est la classe quand même... Le sujet principal est donc les Hunger Games, les jeux de la faim, où 24 jeunes gens vont combattre et où le gagnant sera l'ultime survivant. Une télé-réalité mortelle. Un des passages m'a fait réfléchir:
Je me souviens d'un cas de ce genre quelques années plus tôt, un garçon du district Six qui s'appelait Tirus. Il était si enragé qu'il fallait l'étourdir à coups de pistolet électrique pour lui arracher le corps de ses victimes. Même s'il n'y a aucune règle dans l'arène, le cannibalisme passe mal auprès du public, et on s'efforce de le prohiber. Certains pensent que l'avalanche qui a fini par emporter Titus aurait été provoquée artificiellement, afin d'éviter que le vainqueur ne soit un fou furieux.
Ca m'a rappelé certains candidats de Koh-Lanta, la seule émission de télé-réalité que je regarde. C'est vrai qu'on n'a jamais vu un candidat manipulateur, stratégique ou mesquin gagner le jeu, c'est toujours le candidat innocent qui est arrivé en finale grâce à son intégrité. A se demander si c'est vraiment anodin...



Après la victoire de Katniss et Peeta, le monde est en effervescence. Certains m'ont dit avoir senti qu'il y aurait de nouveau des jeux, personnellement, je ne m'y attendais pas du tout, pour moi ce chapitre était terminé. Quelle ne fut donc pas ma surprise à l'évocation de la session, visiblement destinée à supprimer Katniss. J'ai eu très peur du triangle amoureux Peeta-Katniss-Gale et j'ai quelquefois eu l'impression de me retrouver dans Twilight mais Suzanne Collins a su bifurquer au bon moment et ne pas s'apesentir sur le sujet. Le sujet reste donc assez léger et, même si j'ai toujours envie de baffer ces filles qui se permettent de naviguer entre deux mecs (autant Katniss que Bella), l'histoire faisait qu'on comprenait un peu ce que la jeune fille ressentait.


Dernier tome d'une histoire complètement démente. Comme les autres, j'ai dévoré ce livre et même si certains disent qu'il est le meilleur de la série, je ne peux m'empêcher de penser que le déroulement des jeux est quand même hyper captivant. Ici, les rebelles s'organisent pour reprendre le pouvoir et j'ai aimé l'une des réflexions de Katniss à ce sujet:
- [...] Nous constituerons une république, dans laquelle les habitants de chaque district et du Capitole éliront leurs propres représentants pour parler en leur nom dans un gouvernement centralisé. Ne prenez pas cet air méfiant; ça a déjà fonctionné par le passé.
[...]
Franchement, j'ai du mal à considérer nos ancêtres comme une référence. Ils nous ont mis dans de beaux draps, avec leurs guerres et la ruine de la planète. De toute évidence, ils se moquaient bien de ce qui arriverait à leurs descendants. Néanmoins, cette idée de république me paraît préférable à notre gouvernement actuel.
Un joli clin d'oeil à la société actuelle, qui a déjà été épinglée avec la télé-réalité mortelle. Le livre est bon dans l'ensemble sauf que je n'ai pas du tout aimé la fin. Dans les deux tomes précédents et dans le début du tome 3, on suit minute par minute la vie des personnages, on fait partie intégrante de l'action. Tandis que les 3-4 derniers chapitres regroupent plusieurs mois de la vie de Katniss et surtout l'arrivée des rebelles au pouvoir et l'aube d'un nouveau monde. J'ai eu l'impression que Suzanne Collins voulait se débarrasser du sujet, comme si elle devait finir son histoire dans un nombre de chapitres réduits et non dans un tome supplémentaire. Il m'a même fallu relire pour être sûre que c'était bien la fin et que ce n'était pas un rêve de Katniss. Je ne suis d'ailleurs pas encore convaincue car les derniers chapitres expédiés commencent par un "Réel ou pas réel ?" et le dernier mot du livre est "Réel." J'aime à penser que Katniss est morte dans l'explosion, ce qui expliquerait le fait que tout s'accélère et qu'elle ne finisse pas avec Gale (quelle déception :() Qu'en pensez-vous ?

mercredi 1 août 2012

A bout de nerfs

Deux articles de littérature et deux articles de cinéma qui traînent depuis des semaines parce que je n'arrive pas à me concentrer suffisamment pour les écrire. Pourquoi ? Une chaleur excessive, une grossesse fatigante et une enfant hystérique.

Je ne vous apprends rien en vous disant que les derniers jours ont été caniculaires. Quand on sort en débardeur dès 20°, comme moi, on comprend vite que lorsque le thermomètre frôle les 30°, c'est juste un cauchemar. Et quand on a un ventre énorme, c'est pire. J'ai cru mourir plusieurs fois et il est hors de question de rester au lit quand on a une petite de 2 ans qui ne demande qu'à sortir courir, ou de se promener nue quand on a un mari avec une libido exacerbée (je me demande vraiment comment il fait pour avoir envie de moi dans l'état où je suis: une grosse baleine graisseuse). Dans ses conditions, je n'avais pas la tête à venir devant le pc prendre encore un coup de chaud.

J'ai aussi atteint les 6 mois de grossesse et je ne me souviens pas avoir été aussi fatiguée à ma première grossesse. Mon mari m'a dit que j'avais mauvaise mémoire, que je me couchais tous les soirs à 20h. Possible. En tout cas, je fais des nuits de 10h et des siestes l'après-midi, mais j'ai toujours l'impression de me traîner. En gros, au bout d'1h ou 2 hors de mon lit, je ne suis plus capable de rien. Et ma fille choisit ce moment pour me solliciter et aller au parc. Au secours !

Enfin, cela fait un bon mois que nous bataillons avec la miss pour la faire dormir dans un grand lit: sans succès. Bébé arrive en octobre et nous voulions l'habituer progressivement à laisser son lit à barreaux, pour qu'elle n'ait pas l'impression que bébé lui vole son lit. Sauf que la demoiselle ne veut rien savoir. Elle refuse de rester dans son lit et ne cesse de se relever. Et quand je dis "se relever", ce n'est pas deux ou trois fois dans la soirée, oh non, c'est toutes les 10 secondes: on la pose dans son lit, on la borde, on lui fait un bisou, on sort de la chambre, on ferme la porte, on compte jusqu'à 10 et on a une petite fille dans le couloir. C'est juste insupportable. On a tout essayé, la manière douce (rester assis à côté d'elle jusqu'à ce qu'elle s'endorme, ce qui n'arrive jamais) comme la manière forte (gros yeux, voix forte, retour au lit sans passer pas la case bisou), rien à faire. Au bout d'un moment, soit elle nous demande son lit à barreaux parce qu'elle est fatiguée de jouer avec nous (hum...), soit c'est nous qui l'y installons parce qu'on veut pouvoir dîner tranquille et on a droit aux hurlements et aux coups de pieds hystériques dans les barreaux (elle s'est déjà coincé la jambe comme ça d'ailleurs). Nous ne savons vraiment plus quoi faire et je suis au bord de la crise de nerfs. A la limite, on pourrait se dire qu'on la laisse dans son lit à barreaux jusqu'à l'arrivée de son petit frère mais ça me fait vraiment peur parce que je n'ai pas envie de recommencer le cirque quand j'aurais un nouveau-né qui réclamera le biberon toutes les 3h ou qu'elle se mette à hurler alors qu'il vient juste de s'endormir.

Dans ces conditions, je m'excuse d'être en retard sur mes articles et je vous promets de me mettre à jour dès que j'arriverai à réfléchir correctement.