jeudi 30 mai 2013

Top 5: les films catastrophe

5. Independence Day
Un brin trop patriotique mais l'un des premiers du genre à m'avoir marquée. J'étais époustouflée par les effets spéciaux.

4. 28 jours plus tard
La force de ce film tient dans le comportement des gens face à une telle catastrophe, quand la vie n'est plus qu'une lutte contre la mort. Serions-nous capable de tout pour survivre? Découverte de Cilian Murphy qui est un excellent acteur.

3. Deep Impact
Le film catastrophe de mon chouchou, j'ai nommé Elijah Wood. Il pose la question de savoir avec qui nous souhaiterions vivre la fin du monde si nous avions le choix.

2. Le jour d'après
Encore un film très patriotique mais j'ai été bluffée par les effets spéciaux et convaincue par le très bon jeu de Jake Gyllenhaal.

1. Armageddon
Avec mon héros Bruce Willis et la valeur montante de l'époque Ben Affleck. Il tient une place particulière dans mon coeur car c'est le dernier film que j'ai vu en célibataire, j'ai rencontré mon homme quelques jours plus tard. <3
I Don't Want to Miss a Thing by Aerosmith on Grooveshark

Ceci est ma participation au top 5 de Maman Clémentine.

mardi 28 mai 2013

Trust de David Schwimmer (2012)


Synopsis: Chez eux, en banlieue, Will et Lynn Cameron se sentent en sécurité. Dans leur maison, la nuit, ils dorment avec le sentiment que leurs trois beaux enfants sont parfaitement protégés. Lorsque Annie, leur fille de 14 ans, se fait un nouvel ami sur Internet - Charlie, un garçon de 16 ans rencontré sur un forum - Will et Lynn ne s’inquiètent pas. Ils se disent qu’il est normal que des adolescents échangent grâce aux nouvelles technologies. 
Après plusieurs semaines de conversations en ligne, Annie se sent de plus en plus attirée par Charlie. Même si peu à peu, elle réalise qu’il n’est pas ce qu’il prétend être, elle continue à être fascinée par lui. Le masque finira par tomber et cela va déclencher un engrenage que personne n’aurait pu imaginer, mais qui changera définitivement la vie de toute la famille…

Le film avait fait beaucoup de bruit à sa sortie et je brûlais d'envie de le voir. Je peux dire aujourd'hui qu'il mérite amplement son succès.
Nous y suivons la tragique histoire d'une jeune fille de 14 ans qui tombe dans les mains d'un pédophile, mais là où il diffère d'un film comme Lolita, c'est que la jeune fille rentre chez elle et qu'une enquête policière commence, plongeant en enfer une famille bien sous tout rapport. 
La puissance du film tient en plusieurs points. Tout d'abord, le sujet est au coeur de l'actualité: l'utilisation de l'internet par les jeunes et les dangers auxquels ils sont confrontés face à des "prédateurs", comme ils sont désignés dans le film. Et ceci sans jamais tomber dans le cliché ou le message moralisateur "Internet, c'est le mal!". Il critique aussi la société actuelle qui abreuve les jeunes de sexualité et de pornographie, notamment au travers de la publicité, et qui s'étonne que les jeunes ne connaissent plus le sens du mot "intimité" et "consentement".
Le film se focalise également sur la passage difficile de l'adolescence et l'importance accordée à la confiance. Le drame ne se joue que parce qu'Annie avait besoin d'un confident et parce que les parents étaient trop confiants. C'est là tout le sens du titre Trust, tous les personnages sont liés à la jeune fille par la confiance: Annie et sa meilleure amie, Annie et Charlie, Annie et ses parents (surtout son père). Toute la difficulté éprouvée par une adolescente qui ne sait plus qui croire, ni à qui se confier. 
La réussite du film tient pour beaucoup dans le réalisme des situations. Toutes les scènes peuvent arriver à n'importe qui et les questions sont universelles. Comment Annie a-t-elle pu tomber dans le panneau? Comment ais-je pu être aveugle en tant que parent? Jusqu'aux réactions de l'entourage parfois déplacées.
Enfin, les acteurs sont excellents et savent jouer avec les émotions et avec le spectateur. 
Un film à ne surtout pas manquer.

Test de Bechdel:
Y a-t-il deux personnages féminins nommés... OUI
Qui parlent l'une avec l'autre... OUI
D'autre chose que d'un homme... NON

Echec! Je vais présenter ici le seul petit point négatif que j'ai vu au film.
Réussite/Echec: 6/4

ATTENTION SPOILER
J'ai réfléchi pendant un bon moment et je ne crois pas que la mère d'Annie soit nommée mais je peux me tromper. Les seules autres femmes présentes dans la vie d'Annie sont sa meilleure amie et sa psychologue qui ne parlent évidemment que de Charlie. Le ressort dramatique du film repose sur les épaules du père et seulement de celui-ci. En effet, alors que la première partie du film est centrée sur Annie et sa rencontre avec Charlie, la seconde partie est concentrée sur le père qui cherche à tout prix à retrouver le "prédateur" et à renouer les liens avec sa fille. On voit à de nombreuses reprises la mère reprocher à son mari de se concentrer sur la vengeance alors que sa fille a besoin d'aide mais on ne voit jamais la mère en train de consoler Annie. Au contraire, c'est après une discussion avec son père et dans ses bras uniquement qu'elle comprendra l'ampleur du drame qu'elle a traversé et qu'elle repartira sur de nouvelles bases. Si la mère a un rôle consolateur auprès de la jeune fille, on ne le voit jamais à l'écran et elle reste toujours au second plan, comme une figurante (cf photo précédente).

lundi 27 mai 2013

La semaine de Cleophis (2013, s21)

LUNDI
En ce magnifique jour férié et de pluie, ce fut journée cinéma à la maison. Découverte de La belle au bois dormant pour Lulu, téléchargé sur le net faute de pouvoir le trouver en magasin (voilà ce qui arrive quand on souhaite différer les sorties DVD).
Le soir, nous avons regardé Trust, un film plein d'émotion dont je vous parle demain.

MARDI
C'est très rigolo de voir Lulu commencer à parler, à exprimer ses émotions et à mettre des mots sur ses actes. Ce soir, alors que Piwix la surprend en train d'arracher un morceau de papier-peint qui se décolle:
   - Qu'est-ce que tu as fait?
   - Une bêtise.
Ne pas sourire, ne pas rire... :)
J'ai aussi droit au "Pas belle" chaque fois qu'elle est contrariée. Une trouvaille de la crèche! Elle avait eu sa période "vilaine" aussi.

MERCREDI
J'ai toujours donné mes vêtements, ceux qui ne me plaisent plus ou qui ne me vont plus. Je n'ai pas vraiment le sens des affaires et je suis toujours la dernière au courant quand il y a un vide-grenier. Avec le temps, j'entendais de plus en plus parler du Bon Coin où toutes mes connaissances disaient qu'elles faisaient de superbes affaires. Je me suis donc dit que ce serait un bon moyen d'écouler la montagne de vêtements bébé qui s'amoncelle dans ma cave. Résultat au bout de 4 mois d'annonces sur le Bon Coin et 2 mois de blog spécial vide-dressing: 2 turbulettes vendues (à la même personne). Hum... je crois que je vais repasser au bon vieux don, au moins j'aurais la satisfaction d'avoir fait une bonne action.

JEUDI
Soirée sur World of Warcraft pour la réalisation du haut-fait "Le jour le plus long".

VENDREDI
Mercredi soir (ou jeudi matin, c'est selon), je me suis couchée à 1h30, Teemo a réclamé son biberon à 4h et Lulu s'est réveillée à 8h. J'ai tenu la journée sans faire de sieste (pas le temps) et me suis de nouveau couchée à 1h30 pour terminer mon haut-fait. Biberon à 4h30, lever de Lulu à 7h30, je rentre en mode survivor. Bizarrement, je m'en sors plutôt bien, j'essaye de faire des siestes avec les enfants mais elles sont plutôt courtes puisqu'ils n'ont pas le même rythme (en gros, quand l'un s'endort, l'autre se réveille).
Lorsque j'ai vu mon cousin il y a quelques semaines, c'est l'aspect de ma vie de maman qui l'a le plus étonné. Comment moi, la marmotte qui dormait parfois jusqu'à 16h, étais-je capable de paraître fraîche et dispo avec si peu d'heures de sommeil? Honnêtement, je n'en sais strictement rien et je m'étonne moi-même! Je pense que mon sommeil est plus profond, à l'instant où je pose ma tête sur l'oreiller je dors, ce qui était loin d'être le cas il y a trois ans. Et puis, le sommeil est aussi pour moi une manière de passer le temps: quand je m'ennuie, je dors. Le temps passe alors beaucoup plus vite. J'ai souvent procédé comme ça et je le fais encore le week-end, quand Piwix est sur le pc, que les enfants dorment et que j'ai la flemme de sortir mon pc portable (et encore plus la flemme de faire les tâches ménagères).
En fait, j'aime mon lit, j'aime être allongée, fermer les yeux, ne penser à rien, même quand je ne suis pas fatiguée. Du coup, mes nuits me suffisent car mon énorme temps de sommeil à l'adolescence n'était que le reflet d'un ennui et non d'une fatigue extrême. Enfin, je ne serais pas contre une bonne nuit de 8h non-stop!!

SAMEDI
Le coucher est toujours problématique avec Lulu. Nous avons tout essayé mais rien n'y fait: le rituel du coucher, la petite histoire, la veilleuse, elle continue à se lever et s'endort rarement avant 21h30-22h. C'est usant. Nous avons fini par coucher Teemo dans notre chambre et nous faisons le transfert avant de nous coucher. Je ne sais pas s'il y a vraiment une solution car je me souviens avoir été comme cela quelquefois, à m'asseoir dans le couloir en écoutant mes parents regarder la télévision. Il paraît que ça rassure les enfants...

DIMANCHE
Au cas où vous étiez enfermés dans une grotte, c'était la fête des mères! Jeudi soir, j'ai reçu mon petit cadeau à ouvrir le dimanche et comme je suis disciplinée, j'ai attendu. Je me suis posée plein de questions, notamment sur le fait que c'était très plat... Et dimanche matin, je l'ai ouvert avec la miss:
Quelle déception! Un dessin tout bête, comme les dizaines d'autres que j'ai eu depuis le début de l'année. Je ne demande pas non plus un truc super sophistiqué mais une photo ou un poème en plus, que sais-je? Elles se sont pas foulées à la crèche. Quand je pense que l'année dernière, elle m'avait confectionné une petite boîte à bijoux avec l'empreinte de sa main à la peinture, c'était adorable.
Les mauvaises langues diront que je n'avais qu'à pas râler sur la fête des mères! :) D'ailleurs, je n'ai rien reçu de la part de Teemo et c'est très bien comme ça, la seule chose qu'il est capable de faire avec un crayon, c'est de le mettre dans sa bouche! Allez, mon cadeau trône tout de même sur le frigo, je pense à celles qui n'ont rien eu alors que leur enfant est en âge de faire quelque chose, c'est triste. :(

dimanche 26 mai 2013

Elle s'appelait Sarah: le livre et le film

Dans le cadre des Vagabooks d'hubWin mamans, j'ai pu recevoir le livre Elle s'appelait Sarah et son adaptation au cinéma. Je publie donc mes deux chroniques dans le même article.

Elle s'appelait Sarah de Tatiana de Rosnay


4ème de couverture: Lorsque Sarah, 10 ans, est brutalement tirée du sommeil pour être emmenée avec ses parents, elle pense revenir très vite et cache innocemment son petit frère dans le placard secret de l'appartement. Mais c'est au Vélodrome d'Hiver que Sarah, comme des milliers de juifs en cette nuit de juillet 1942, est conduite... Lorsque 60 ans plus tard, Julia, journaliste, se voit confier la rédaction d'un article sur les rafles du Vel' d'Hiv', elle découvre avec horreur l'histoire de Sarah, et le visage de la petite fille ne la quitte plus. Contre l'avis des siens, Julia décide de faire la lumière sur des évènements qui ont à jamais changé des vies, et cela même au prix de ce qu'elle a de plus cher au monde...

Dans la première partie du livre, nous assistons à une double narration: l'histoire de Sarah se déroule sous nos yeux en même temps que Julia découvre son existence et suit ses traces. Puis le roman se focalise sur Julia qui cherchera à retrouver Sarah et sa famille. 
C'est un roman d'autant plus fort qu'il relate des événements qui se sont réellement déroulés, en témoigne encore un panneau posté Boulevard de Grenelle à Paris:
Les 16 et 17 juillet 1942, 13 154 Juifs furent arrêtés dans Paris et sa banlieue, déportés et assassinés à Auschwitz. Dans le Vélodrome d'Hiver qui s'élevait ici, 4 115 enfants, 2 916 femmes, 1 129 hommes furent parqués dans des conditions inhumaines par la police du gouvernement de Vichy par ordre des occupants Nazis. Que ceux qui ont tenté de leur venir en aide soient remerciés. Passant, souviens-toi!
Il est important de ne rien oublier et de réaliser jusqu'où peut pousser la haine. Comment a-t-on pu considérer les Juifs comme des parias, comme plus misérables que des chiens, comment a-t-on pu les priver du respect le plus élémentaire? Juste parce qu'ils étaient Juifs? Il faut en parler, il faut faire passer le message à nos enfants. La haine est encore présente, quand on entend à la télévision mais aussi au travail de mon mari qu'autoriser le mariage pour les homosexuels, c'est autoriser le mariage avec les animaux. Priver des êtres humains de leurs droits juste parce qu'ils sont Juifs, homosexuels, noirs ou femmes? C'est intolérable.
Le roman s'interroge aussi sur la non-réaction des Français de l'époque et j'ai eu l'occasion d'en parler avec ma grand-mère qui a vécu la rafle de l'extérieur. Elle se souvient très bien de ces nombreux bus qui descendaient les rues de Paris mais personne ne savait ce qui se passait, personne ne pouvait imaginer un seul instant que tous ces hommes, femmes et enfants étaient conduits à la mort. On ne peut pas leur en vouloir, leur erreur a été d'être aveuglés par l'occupant. Une chose qui ne se reproduira plus jamais, espérons-le, et c'est pourquoi nous devons continuer ce travail de mémoire.
J'ai découvert la plume de Tatiana de Rosnay à travers ce livre et j'ai eu du mal à décrocher, elle sait distiller les émotions tout au long de ces pages, jusqu'à nous arracher des larmes. Je sais qu'elle vient de sortir un nouveau livre, il y a de grandes chances que je le lise.

Elle s'appelait Sarah de Gilles Paquet-Brenner (2010)

On sait qu'il est toujours très difficile de faire l'adaptation d'un livre et Gilles Paquet-Brenner s'en sort plutôt bien. Il y a quelques libertés prises mais l'ensemble reste cohérent et respecte l'idée et surtout la trame du livre. On suit de la même façon la petite fille et la journaliste avant l'enquête de cette dernière pour retrouver Sarah devenue adulte.

Néanmoins, j'ai trouvé le film beaucoup moins percutant que le livre, sûrement parce qu'il passe trop rapidement sur la rafle, nécessaire pour éviter de réaliser un film de 3h! Du coup, cela reste superficiel du début à la fin et si le réalisateur a voulu garder tous les personnages, on finit par s'embrouiller au milieu du nombre et on n'arrive pas à s'attacher à eux. Par ailleurs, dans le doublage français, la nationalité de chaque personnage est marquée par son accent: américain, anglais, italien, et cela devient vite insupportable. Si vous voulez voir un bon film sur les événements de juillet 1942, je vous conseille vivement La Rafle de Roselyne Bosch avec Gad Elmaleh qui m'avait fortement marquée.

Test de Bechdel:
Y a-t-il deux personnages féminins nommés... OUI
Qui parlent l'une à l'autre... OUI
D'autre chose que d'un homme... OUI
Test réussi!
Réussite/Echec: 6/3

samedi 25 mai 2013

We want sex equality de Nigel Cole (2011)


Synopsis: Au printemps 1968 en Angleterre, une ouvrière d'une succursale de Ford, sous l'impulsion de son supérieur, et partant d'une simple demande d'augmentation de salaire promise par sa direction depuis longtemps pour elle et ses collègues, va mener un mouvement visant à instaurer l'égalité de salaire entre les hommes et les femmes…

Sujet très intéressant et malheureusement encore dans l'air du temps. J'ai du mal à comprendre que depuis 1968, les choses aient si peu évoluées. Comme quoi, le féminisme est un mouvement qui ne doit jamais s'éteindre et nous avons encore beaucoup de travail.
Le film est plutôt bien réalisé au niveau documentaire et historique, on a vraiment l'impression d'y être et on se trouve solidaire de ces femmes qui n'ont peur de rien. Néanmoins, j'ai trouvé le tout très plat, trop mou, manquant gravement de ressort dramatique. Et surtout, on ne suit que le parcours de Rita, la chef de file, et de son mari qui la soutient jusqu'au bout et non de toutes ces autres femmes qui ont dû subir les assauts de leurs maris lorsque l'usine fut contrainte de fermer à cause de leur grève. C'est quelque chose que j'aurais aimé voir. Dommage.

Test de Bechdel:
Y a-t-il deux personnages féminins nommés... OUI
Qui parlent l'une à l'autre... OUI
D'autre chose que d'un homme... OUI
Test réussi! Forcément :)
Réussite/Echec: 5/3

vendredi 24 mai 2013

Comptine: Ah, les crocodiles !

Quelle ne fut pas ma surprise lorsqu'en allant chercher Lulu à la crèche un soir, elle s'est mise à taper dans ses mains et à chanter: "Crocrocro, crocodile!" Après quelques recherches sur Internet (heureusement qu'il est là, lui!), j'ai découvert la comptine Ah, les crocodiles qui m'était totalement inconnue.


Un crocodile s'en allant à la guerre,
Disait au revoir à ses petits enfants,
Traînant ses pieds, ses pieds dans la poussière,
Il s'en allait combattre les éléphants.

Refrain: Ah, les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles,
Sur les bords du Nil, ils sont partis, n'en parlons plus,
Ah les crocrocro, les crocrocro, les crocodiles,
Sur les bords du Nil, ils sont partis, n'en parlons plus.

Il fredonnait une marche militaire,
Dont il mâchait les mots à grosses dents,
Quand il ouvrait la gueule toute entière,
On croyait voir ses ennemis dedans.


Refrain

Il agitait sa grande queue à l'arrière,
Comme s'il était d'avance triomphant,
Les animaux devant sa mine altière,
Dans les forêts s'enfuyaient tout tremblants.

Refrain

Un éléphant parut et sur la terre,
Se prépara un combat de géant,
Mais près de là courait une rivière,
Le crocodile s'y jeta subitement

Refrain


Et tout rempli d'une crainte salutaire,
S'en retourna vers ses petits enfants,
Notre éléphant d'une trompe plus fière,
Voulu alors accompagner ce chant.

Refrain



jeudi 23 mai 2013

Top 5: les thrillers

J'ai passé mon tour sur les derniers top 5 et je reviens pour le top des thrillers!

5. Les autres
Prodigieuse Nicole Kidman que j'adule déjà en temps normal. Un pied-de-nez extraordinaire aux classiques histoires de fantôme.

4. Le projet Blair Witch
Ou comment se dissuader à vie d'aller camper dans une forêt. Un bijou du genre "caméra embarquée" que j'adore.

3. Shutter Island
Autant je suis plutôt douée pour deviner la fin du film avant tout le monde, autant je me suis laissée balader du début à la fin, au point que je n'étais même plus sûre de ce que je croyais au moment du générique. J'y ai pensé pendant des jours.

2. Sixième sens
Ou la découverte de M. Night Shyamalan pour Piwix et moi, au point de devenir ultra-fans. On peut y ajouter les excellentissimes Signes, Le village, La jeune fille de l'eau (même si ce n'est pas un thriller), j'ai moins aimé Phénomènes

1. Laisse-moi entrer

Mon dernier coup de foudre en date si bien que je l'ai vu 3 fois en moins de 2 ans. Je file le DVD à tous mes proches, c'est pour moi le film de vampire à ne surtout pas rater. J'ai vu la version américaine, il s'agit du remake d'un film suédois, lui-même adapté d'un roman beaucoup plus sanglant. Il faudrait vraiment que je me le procure.

Ceci est ma participation au Top 5 de Maman Clémentine.


mercredi 22 mai 2013

Chut, les enfants lisent: Collection "Mon histoire du soir Disney"

Piwix et moi sommes des grands fans de Disney et si nous avons voulu tenir Lulu loin des écrans le plus possible, nous avons craqué, à l'aube de ses deux ans, en lui achetant le DVD du Roi Lion. Depuis, notre collection ne cesse d'augmenter et Lulu est incollable sur les personnages Disney.

Lulu étant également passionnée par les livres, nous avons eu l'idée de lui acheter les petits livres de la collection "Mon histoire du soir Disney" des Editions Hachette Jeunesse pour concilier ce qu'elle voyait à l'écran et le plaisir de la lecture. En voici quelques exemplaires:
Comme leur nom l'indique, ce sont des récits étudiés pour la célèbre petite histoire du soir: une version ultra-simplifiée du dessin animé en 10 minutes de lecture pour des enfants à partir de deux ans. 

Les nôtres ont pas mal vécu, en témoignent les traces de pliage et les tâches (grignoter en lisant, c'est le mal!), car Lulu les adore et les traîne partout avec elle. Malgré cela, ils sont encore en plutôt bon état, ce qui confirme la qualité du produit. 
Je vous les recommande chaudement pour des petits instants de partage avec vos enfants.

Ceci est ma participation à Chut, les enfants lisent chez Yolina.


mardi 21 mai 2013

La nouvelle appli hubWin mamans: Driiiing Job

Sur hubWin mamans, il y a tout un tas d'applications très sympa et une nouveauté vient de s'y ajouter: Driiiing Job.
C'est une application d'entraide entre mamans prévue pour les petits coups de pouce du quotidien. En gros:
  • vous, ou vos proches, avez une compétence à proposer (garde d’enfants, jardinage, secrétariat ou informatique…)
  • vous avez vu une annonce au supermarché, en vitrine (recherche d’une vendeuse, de cours de langues, ou d’aides au devoir…)
  • votre entreprise recrute sur certains postes ou cherche des stagiaires
  • vos enfants cherchent un stage
  • vous, ou vos proches, cherchez un job
Faites-le savoir ! Postez les infos qui permettent de prendre contact sur DriiiingJob à l’intention de toutes les mamans du département. DriiiingJob n’est pas une appli pour laisser son CV, c’est un outil qui permet de savoir où et quand on peut faire se rencontrer ceux et celles qui cherchent avec ceux et celles qui offrent.



Alors on n'hésite plus, on s'inscrit sur hubWin mamans et on participe!

Et aussi:

Un passage sur la page Facebook pour savoir quelle hubWin mamans vous êtes (pour ma part, je suis une maman hyper réactive!)
Une inscription pour le pique-nique de l'amitié partout en France le week-end des 8 et 9 juin 2013.

lundi 20 mai 2013

La semaine de Cleophis (2013, s20)

LUNDI
Quand j'ai commencé la diversification de Lulu, j'étais une jeune maman qui voulait tout faire pour le mieux et je me suis lancée dans la préparation de compotes et plats maison. Je travaillais à l'époque donc j'y passais quelques soirées et je congelais le tout. Avec le temps, j'ai commencé à me lasser surtout que Lulu devenait difficile et qu'elle refusait mes pots fait maison pour des pots industriels. J'en ai fait de moins en moins jusqu'à arrêter, elle est passée aux morceaux et aux mêmes repas que les nôtres.
Pour Teemo, je me suis dit qu'il était de mon devoir de m'y remettre, qu'il devait manger sainement, mais il m'a suffit de deux après-midis face à des courgettes et des aubergines pour me souvenir à quel point c'était ennuyant. Surtout pour qu'il en mange 3 cuillères. J'ai laissé tomber les légumes et je me suis rabattue sur les compotes, que j'aime bien faire malgré tout. Mais en faisant les courses, je me suis rendue compte qu'il me revenait plus cher de faire moi-même les compotes que d'acheter des compotes industrielles: les fruits frais sont hors de prix et il faut aussi compter l'électricité pour faire tourner le cuit-vapeur et le mixeur, et l'eau pour laver tout ça ensuite (je n'ai pas de lave-vaisselle). Il n'en fallait pas plus pour me convaincre d'oublier toute cette culpabilité et d'alléger mes charges quotidiennes en achetant de l'industriel.
Car je ne suis pas dupe. Rien ne me dit que les fruits que j'achète chez mon primeur sont sains, au contraire, je suis sûre qu'ils sont plein de pesticides et autres. Ou alors il faut se rabattre sur du bio mais je n'ai clairement pas les moyens pour ça. Après tout, notre génération a été élevée avec des petits pots et nous ne sommes pas tous en mauvaise santé. Et je me dis que ça ne durera qu'un an, le temps qu'il mange comme nous...

MARDI
Soirée DVD devant Nous York.

MERCREDI
La mastectomie d'Angelina Jolie fait grand bruit. Est-ce une bonne ou une mauvaise chose? Je n'ai jamais fait de test génétique mais je suis à risque, ma grand-mère paternelle, ma tante paternelle et ma tante maternelle ayant été touchées par le cancer du sein. Pourtant, je ne peux m'imaginer faire une chose pareille. J'ai presque envie de dire que le risque fait partie de la vie, si on devait retirer tous les organes susceptibles de développer un cancer, on deviendrait tous l'homme qui valait 3 milliards. Si je le développe, je le ferai bien évidemment, mais je laisse la nature en décider. C'est un choix somme toute très personnel, j'en ai bien conscience.

JEUDI
En discutant avec des amis internautes sur nos boulots respectifs, je me suis amusée à décrire la vie d'une mère au foyer: "Je bosse tous les jours de 7h30 à 19h30, voire 21h30 certains soirs, avec astreinte la nuit (on m'appelle souvent vers 4h du matin), week-end et jours fériés inclus pour 566€ par mois [Indemnisation de base pour un congé parental, sinon c'est nada!]. Ni vacances, ni RTT. Vis ma vie de mère au foyer."
J'ai longtemps eu une très mauvaise image de la femme au foyer, surtout parce que ma mère me répétait toujours que je me devais de travailler et d'être indépendante financièrement. Ce fut un crève-coeur de quitter mon travail pour suivre mon mari en Normandie et plus encore de cumuler deux années de chômage. Je ne l'accepte que depuis quelques semaines. Parce que je me suis rendue compte qu'être mère au foyer ne signifiait pas se la couler douce sur le canapé, bien au contraire!  On dit souvent qu'une femme qui travaille a deux fois plus de boulot: elle a son travail à l'extérieur et doit s'occuper des enfants et de sa maison en rentrant chez elle (dans une société où malheureusement les femmes font encore 80% des tâches ménagères). Il s'avère que la mère au foyer également: il est quasiment impossible de s'occuper des tâches ménagères quand on a deux enfants en bas âge à la maison, ce qui implique qu'on le fasse le soir ou le week-end quand le papa peut suppléer. Il y a bien les siestes mais j'en profite pour faire la vaisselle (que je n'aurais pas à faire si je travaillais à l'extérieur et déjeunais sur place) et à me reposer (on a tous droit à une pause café!). Bref, même si j'adorerais travailler (message subliminal aux employeurs qui passeraient sur mon blog: EMBAUCHEZ-MOI!), je suis aujourd'hui contente de passer du temps avec mes enfants et je ne me considère plus comme une assistée qui profite de la société.
Surtout quand on a le privilège de voir une complicité naissante:


VENDREDI
Mon adorable petit bonhomme qui dit "Mamama" à longueur de journée. <3

SAMEDI
Passage chez le tatoueur pour une retouche couleur. J'avoue que pour le coup, je douille, ça brûle!


DIMANCHE
Visite de mes beaux-parents à la maison et planning rempli pour tous les week-end de l'été!

[NB: Après "La vie est un patchwork" et "Le patchwork de la semaine", la rubrique portera le nom de "La semaine de Cleophis" pour une uniformisation des rubriques.]

dimanche 19 mai 2013

L'enfant allemand de Camilla Läckberg


4ème de couverture: La jeune Erica Falck a déjà une longue expérience du crime. Quant à Patrik Hedström, l'inspecteur qu'elle vient d'épouser, il a échappé de peu à la mort, et tous deux savent que le mal peut surgir n'importe où, qu'il se tapit peut-être en chacun de nous, et que la duplicité humaine, loin de représenter l'exception, constitue sans doute la règle. Tandis qu'elle entreprend des recherches sur cette mère qu'elle regrette de ne pas avoir mieux connu et dont elle n'a jamais vraiment compris la froideur, Erica découvre, en fouillant son grenier, les carnets d'un journal intime et, enveloppée dans une petite brassière maculée de sang, une ancienne médaille ornée d'une croix gammée. Pourquoi sa mère, qui avait laissé si peu de choses, avait-elle conservé un tel objet? Voulant en savoir plus, elle entre en contact avec un vieux professeur d'histoire à la retraite. L'homme a un comportement bizarre et se montre élusif. Deux jours plus tard, il est sauvagement assassiné...
Dans ce cinquième volet des aventures d'Erica Falck, Camilla Läckberg mêle avec une virtuosité plus grande que jamais l'histoire de son héroïne et celle d'une jeune Suédoise prise dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. Tandis qu'Erica fouille le passé de sa famille, le lecteur plonge avec délice dans un nouveau bain de noirceur nordique.

Une nouvelle fois bluffée par le talent de cette auteure suédoise qui nous emmène avec délectation dans les profondeurs de l'âme humaine. Ici, elle remonte dans le passé et nous présente la Seconde guerre mondiale vue par les jeunes suédois, dont on oublie l'impact tant nous sommes tournés vers les événements d'Europe centrale. Elle mêle magnifiquement l'angoisse, le doute, l'amour, la compassion, tout se retrouve dans ces chefs d'oeuvre de littérature.
Par ailleurs, ce que j'apprécie encore une fois, c'est cette proximité que je ressens avec Camilla Läckberg et son personnage car toutes deux sont enceintes puis mamans à peu près en même temps que moi. Dans cet opus, on nous présente la fille Maja, qui fête ses un an:
Maja gargouilla de bonheur et serra ce nouveau cadeau dans ses bras. Puis elle se dirigea vers William pour lui montrer son trésor et, par précaution, elle répéta "Boupée" en l'exhibant. [...] Maja mobilisa toute sa concentration pour souffler l'unique bougie et envoya une pluie de postillons sur le gâteau. Patrick l'aida discrètement à éteindre la flamme, puis elle écouta solennellement la chanson et les vivats en son honneur. Au-dessus de la tête blonde de Maja, Erica croisa le regard de Patrik. Sa gorge se noua et elle vit que lui aussi était pris par l'émotion de l'instant. Un an. Leur bébé avait un an. Une petite nana qui trottait par ses propres moyens, qui frappait dans ses mains en entendant le générique de Bolibompa à la télé, qui mangeait toute seule, distribuait les bisous les plus mouillés de toute l'Europe du Nord et qui adorait le monde entier.
Je me demande toujours si c'est de la fiction poussée à l'extrême ou si les petits suédois sont précoces. Je ne sais pas vous, mais vous en connaissez beaucoup des enfants de un an qui savent faire tout ça: marcher, parler, souffler une bougie?


samedi 18 mai 2013

Rebelle de Mark Andrews et Brenda Chapman (2012)


Synopsis: Depuis la nuit des temps, au cœur des terres sauvages et mystérieuses des Highlands d’Ecosse, récits de batailles épiques et légendes mythiques se transmettent de génération en génération. Merida, l’impétueuse fille du roi Fergus et de la reine Elinor, a un problème… Elle est la seule fille au monde à ne pas vouloir devenir princesse ! Maniant l’arc comme personne, Merida refuse de se plier aux règles de la cour et défie une tradition millénaire sacrée aux yeux de tous et particulièrement de sa mère. Dans sa quête de liberté, Merida va involontairement voir se réaliser un vœu bien malheureux et précipiter le royaume dans le chaos. Sa détermination va lui être cruciale pour déjouer cette terrible malédiction.

Enfin une princesse rebelle au cinéma, depuis le temps que l'on attendait ça! La première partie du film nous présente Merida, une jeune princesse, que la mère éduque selon les règles patriarcales: bien se tenir à table, bien s'habiller, être sage et se faire le plus discrète possible. Sauf que Merida n'a pas du tout envie de se plier à ces préceptes et l'annonce de son mariage forcé la pousse dans ses retranchements et elle ira jusqu'à se fâcher avec sa mère.
Au terme d'un périple magique et dangereux, Merida et sa mère comprendront qu'on ne peut changer personne et que chacun doit pouvoir suivre le chemin qu'il a choisi. C'est un magnifique message de tolérance et d'espoir.
J'ai été particulièrement touchée par l'amour que les deux femmes éprouvent l'une pour l'autre, j'avais les larmes aux yeux dans la scène finale, quand la mère n'hésite pas à se jeter dans la bataille pour sauver sa fille.  Le film est également très drôle et alors que la tension dramatique est portée par les femmes, le côté humoristique est cantonné aux hommes: le père et les frères de Merida qui ne manquent pas une occasion de faire des farces, les prétendants tous plus ridicules les uns que les autres, les chefs de clan qui finissent les fesses à l'air...
Le film convient parfaitement aux plus jeunes à partir du moment où ils peuvent suivre une histoire complexe et de nombreuses scènes de dialogues. Même si Lulu a bien compris le fond de l'histoire ("Maman ours!"), les tenants et les aboutissants restent difficiles à appréhender pour des tous-petits.

Test de Bechdel:
Y a-t-il deux personnages féminins nommés... OUI
Qui parlent l'une avec l'autre... OUI
D'autre chose que d'un homme... OUI

Test réussi! J'en profite pour vous signaler cet article qui résume la polémique autour de la métamorphose de Merida en princesse Disney et le revirement de la firme. Une bonne fois pour toutes? On peut se poser la question.
Réussite/Echec: 4/3

vendredi 17 mai 2013

Nous York de Géraldine Nakache et Hervé Mimran (2012)


Synopsis: Michaël, Nabil et Sylvain, trois trentenaires de Nanterre, débarquent à New York par surprise à l'occasion de l’anniversaire de Samia, leur amie d'enfance. C'est Gabrielle, elle aussi une amie de toujours qui a tout organisé. Les deux copines ont quitté leur cité depuis deux ans pour tenter leurs chances aux États-Unis. Samia est l'assistante personnelle d'une célèbre comédienne avec qui elle partage un sublime appartement. Gabrielle, quant à elle, travaille dans une maison de retraite où elle a lié une relation tendre avec Mme Hazan, une Française placée ici par ses enfants.
Transposés à New York, les liens étroits tissés depuis toujours prennent un relief particulier, au rythme des péripéties de leur séjour, du quotidien new-yorkais des deux amies et de la découverte de la ville culte...

J'ai gagné le DVD à l'occasion d'un concours chez Potzina (que je vous invite à suivre!) et j'étais contente de découvrir ce film après le bon moment que j'avais passé devant Tout ce qui brille. J'avais hâte d'écrire une critique élogieuse sur ce nouvel opus. Malheureusement, ça ne sera pas le cas. Ca me fait mal au coeur de dénigrer un film que j'ai eu gratuitement mais je ne peux pas non plus mentir à mes lecteurs! 
Le gros problème du film réside, à mon sens, dans l'absence totale d'arc narratif. Pas de début, pas de fin, juste une succession d'événements sans véritable message à faire passer. Du coup, les quelques scènes qui veulent paraître des rebondissements sont molles: sans situation initiale, il n'y a pas d'élément perturbateur! 

A la fin du film, Piwix et moi avons eu une conversation qui en dit long sur l'approche du film:
Cleophis: Bof, pas terrible, j'ai trouvé ça un peu mou, il n'y a pas d'histoire.
Piwix: C'est parce que c'est la suite de Tout ce qui brille, donc ils n'ont pas à présenter les personnages.

C: Tu es sûr? J'avais pas compris ça! Ca explique la scène entre les deux filles qui se disent les meilleures amies du monde comme dans le premier film, je ne me souvenais pas qu'elles s'appelaient comme ça.

P: Oui, on voit bien qu'il y a les mêmes personnages. Comme celui qui crie par le balcon à chaque fois.

C: Mais Manu Payet, c'est le mec d'une des filles dans Tout ce qui brille. Et là, ils sont meilleurs copains?

P: Oui, tu vois bien qu'ils se font la gueule à un moment.

C: Hum, possible. Il n'empêche que ça n'a pas vraiment de sens.
Après vérification, il s'avère que Nous York n'est pas la suite de Tout ce qui brille malgré la présence des quatre acteurs du premier film! J'ai l'impression que c'est le résultat d'une envie de refaire un film tous ensemble, à New York (quitte à se déplacer, autant le faire dans une ville sympa), mais il méritait d'être davantage travaillé! Il n'y a que Marthe Villalonga qui arrive à y apporter un peu de valeur.

Test de Bechdel:
Y a-t-il deux personnages féminins nommés... OUI
Qui parlent l'une avec l'autre... OUI
D'autre chose que d'un homme... OUI

Test réussi!
Réussite/Echec: 3/3

Comptine: Alouette, gentille alouette

La musique fait partie intégrante de la vie de Lulu, dès petite je l'ai initiée aux sons en allumant la radio pendant qu'elle jouait et en dansant avec elle sur les rythmes endiablés de Beyoncé. Puis j'ai commencé à lui chanter des comptines et des chansons tirées de Disney. Je me suis vite aperçue que mon répertoire était très mince, qu'il me restait très peu de souvenirs des comptines de mon enfance et que cela se résumait souvent à quelques phrases.

Devant la demande constante de Lulu, je me suis mise à ré-apprendre ces jolies chansons et j'ai eu l'idée d'ouvrir une nouvelle rubrique sur le blog pour répertorier celles que vous pouvez chanter pour et avec vos enfants. Apprendre des chansons a le double avantage de faire travailler la mémoire et de partager de bons moments avec nos petits bouts.



Pour cette première fois, je vous propose la comptine Alouette, gentille alouette. Lulu est encore trop petite pour la chanter en entier mais j'adore la voir jouer puis se mettre à chanter tout d'un coup: "Ah ah ah ah, Alouette!" Je lui chatouille la partie du corps désigné lors des répétitions.

Alouette, gentille Alouette,
Alouette, je te plumerai. (x2)

Je te plumerai la tête,
je te plumerai la tête.
Et la tête, et la tête,
Alouette, alouette.

Refrain: Ah ah ah ah, Alouette, gentille Alouette,
Alouette, je te plumerai. (x2)

Je te plumerai le bec,
je te plumerai le bec,
Et la tête, et la tête,
Et le bec, et le bec,
Alouette, alouette.

Refrain

Je te plumerai le dos,
je te plumerai le dos.
Et la tête, et la tête,
Et le bec, et le bec,
Et le dos, et le dos,
Alouette, alouette.

Refrain

Je te plumerai les pattes,
je te plumerai les pattes.
Et la tête, et la tête,
Et le bec, et le bec,
Et le dos, et le dos,
Et les pattes, et les pattes,
Alouette, alouette.

Refrain

Je te plumerai les ailes,
je te plumerai les ailes.
Et la tête, et la tête,
Et le bec, et le bec,
Et le dos, et le dos,
Et les pattes, et les pattes,
Et les ailes, et les ailes,
Alouette, alouette.

Refrain


(On conviendra que l'idée de base est un peu violente mais c'est le cas de la plupart des comptines pour enfants, je vous invite à voir le sketch de Gad Elmaleh à ce sujet, c'est à se tordre de rire!)

jeudi 16 mai 2013

L'hypocrisie de la fête des mères

Je ne vais sûrement pas me faire des amies mais en ces jours précédant la fête des mères, j'ai envie de pousser mon coup de gueule.

De mon point de vue, la fête des mères est un moment privilégié où l'on pense à sa petite maman, celle qui nous a porté, câliné, éduqué durement mais aussi tendrement, celle qu'on oublie un peu trop en grandissant. J'aime appeler ma mère et lui rappeler que je l'aime, quoiqu'elle fasse, parce que c'est ma maman et que rien ne changera l'amour que j'ai pour elle. J'essaye toujours de lui faire parvenir un petit quelque chose, même quand je suis loin.

Quand je suis tombée enceinte, et surtout une fois que ma fille est née, j'ai prévenu Piwix que je refuserai tout cadeau venant de sa part. Je ne suis pas la mère de mon mari et je n'accepterai que des cadeaux venant de mes enfants et faits de leur main. J'aime les colliers de nouille et je serai ravie de les porter.

Mais ce n'est pas le point de vue de tout le monde, loin s'en faut! Toutes les mères que je connais insistent pour que leur mari leur offre quelque chose à cette occasion et je me souviens que certaines sont parties tôt de mon enterrement de vie de jeune fille pour célébrer la fête des mères avec leur enfant de 5 mois... Je trouve ça ridicule. Et le pire, ce sont les faux questionnements sur les réseaux sociaux qui fleurissent en ce moment: "Puis-je avoir un cadeau pour la fête des mères alors que je suis juste enceinte?" et "Pensez-vous que mon mari doit m'offrir un cadeau puisque notre bébé est trop petit?" J'ai donné mon opinion les deux fois et on m'a répondu, en gros: "Oui, ok, c'est un point de vue, mais je vais pas le dire à mon mari, c'est quand même mieux d'avoir un cadeau". ALORS POURQUOI TU POSES LA QUESTION ?

Quand je vois des nanas hurler au scandale en disant que la Saint Valentin est commerciale, j'ai envie de hurler au scandale en voyant de pauvres papas esseulés au rayon bijouterie à la veille de la fête des mères.  J'aime ces deux fêtes, j'aime ces moments de partage chaque année (oui c'est commercial mais tout est commercial: Noël, Pâques, anniversaires), mais autant la Saint Valentin c'est la fête des amoureux, autant la fête des mères, c'est pour célébrer sa maman.

mercredi 15 mai 2013

J'ai tout essayé d'Isabelle Filliozat


4ème de couverture: "J'ai tout essayé, il continue!" Les parents démunis s'épuisent face aux excès de leurs enfants. Comment sortir des batailles autour de l'habillement, du rangement, des disputes au moment de partir pour l'école ou d'aller se coucher? Les parents ont tendance à interpréter les comportements excessifs ou énervants des bambins comme des manifestations d'opposition, de mauvaise volonté, d'insolence. D'autres se culpabilisent et cherchent le traumatisme. Et s'il y avait d'autres causes? Les récentes découvertes de la neurophysiologie et de la psychologie expérimentale éclairent d'un jour nouveau ces comportements exaspérants.
Des dessins qui parlent à tous, des éclairages scientifiques pour mieux comprendre et des directions nouvelles pour agir concrètement selon son âge. Prêt(e) à remettre en cause certaines de vos habitudes, de vos croyances, voire même de vos certitudes?

Lulu est un ange, toujours calme et adorable, bien que très timide.
Nous n'avons eu aucun mal à la canaliser et à la faire obéir pendant ses premiers mois jusqu'au fatidique "terrible two". Comme tout parent, nous avons été confrontés à une enfant qui n'écoutait plus, reproduisait les mêmes bêtises en nous regardant avec le sourire, hurlait pour un oui ou pour un non et allait même jusqu'à nous frapper. C'était d'autant plus déroutant que nous n'étions pas préparés à ça, à voir notre enfant passer d'ange à petit diablotin.
Farouchement opposés à la violence physique, nous avons tenté le dialogue. En vain. Du moins, c'est ce que nous croyions mais il s'avérait que nous n'appliquions pas la bonne méthode. Le livre d'Isabelle Filliozat nous a beaucoup aidé à comprendre ce qui se passait dans la tête de notre fille et je vais vous livrer les points qui m'ont particulièrement marquée.

1. Vous êtes le réceptacle privilégié des angoisses de votre enfant.
Votre enfant est un mammifère. Certes, il n'y a plus de prédateur, mais elle ne le sait pas encore et le programme est inscrit dans ses circuits cérébraux. Tout mammifère attend sa maman avant d'exprimer sa détresse à grand bruit. En l'absence de maman, mieux vaut ne pas trop se manifester. Quand maman (=la sécurité) revient, on peut décharger les tensions accumulées. Le même processus est à l'oeuvre quand votre petite est infernale avec vous le soir alors que tout s'est divinement bien passé à la crèche. Elle a enduré les situations de stress traversées sans rien montrer, pour ne "craquer" qu'à votre arrivée. C'est dur à vivre pour les mamans qui peuvent avoir l'impression que l'enfant leur garde le pire, ou se dire qu'elles sont de mauvaises mères (surtout quand le papa en rajoute: "Regarde, avec moi, tout se passe bien!")
Pleurs et colères sont parfois (souvent) de simples décharges de tension confiées à la source d'amour inconditionnel: maman. Ce comportement continuera pendant encore bien des années, pensez-y quand votre adolescent(e) hurlera sa fureur contre vous. N'oubliez pas que vous êtes le réceptacle privilégié de ses souffrances non parce que vous n'avez pas d'autorité (c'est ce que racontent parfois les papas ou votre propre mère...) mais parce qu'elle est en sécurité avec vous.
Quand on a compris ça, les relations sont beaucoup plus sereines, et répondre aux hurlements par des câlins et non par des punitions est beaucoup plus agréable.

2. L'enfant comprend mal la négation.
La négation oblige à deux gestes mentaux: l'évocation, donc la construction d'une image mentale, puis la négation de cette représentation. Le petit enfant ne peut jongler ainsi dans son esprit.
Reprenons le cube troué d'un rond, un carré, un triangle... avec les formes adéquates à glisser dedans... Si vous demandez à votre bambin de vous dire avec des mots dans quel trou va cette forme triangle, ses mains avanceront vers la boîte. Il a besoin de rapprocher physiquement la forme du trou et d'essayer de le mettre dedans. Alors lui demander dans quel trou le triangle ne va pas... Essayez, vous serez convaincu!
Vous lui simplifierez la vie en lui indiquant ce qu'il peut faire et non ce que vous ne voulez pas qu'il fasse. De plus, il vit dans le présent, inutile d'imaginer qu'il s'en souviendra longtemps.

Lulu avait l'habitude de courir dans le parking en sortant de la crèche et je lui assénais sans cesse de ne pas traverser sans regarder. Après la lecture du livre, j'ai modifié ma phrase et je lui ai demandé de rester près de moi et de faire attention aux voitures. Bingo, elle est attentive et me répète même "Attention voiture" dès qu'on est dans un parking!

3. Passer du temps avec son enfant.

Même si cela paraît évident, on ne réalise pas à quel point on peut être accaparé par le quotidien et oublier l'enfant qui réclame de l'attention.

4. Le lâcher-prise.
Quand le parent n'a plus d'attente, l'enfant ne subit plus de pression, son opposition tombe.
Attention, le lâcher-prise n'est pas un truc pour obtenir reddition. Il y a des choses sur lesquelles on peut lâcher, plus qu'on ne le croit. En revanche, il y a aussi nombre d'aspects absolument non négociables, imposés par les nécessités de la socialisation, pour la santé, voire la survie de l'enfant. Pas question de faire du lâcher-prise une technique universelle. Et lâcher prise n'est pas laisser faire!
Le lâcher-prise est utile parce que l'opposition de l'enfant porte plus souvent sur le processus que sur le contenu! L'enfant ne s'oppose pas vraiment à mettre son pantalon, mais à la manière dont vous le lui avez demandé, ou parce qu'il veut mettre d'abord les chaussettes, ou... C'est vrai qu'ils sont inventifs en terme de motivations qui nous paraissent étranges!
Dans la course contre le temps, on a tendance à donner des ordres aux enfants et à les presser. "Habille-toi!", "Dépêche-toi!", "Plus vite!", "Mets tes chaussures!". C'est toujours le moment où l'enfant décide de flâner dans son lit ou de tâcher son t-shirt en mangeant. Alors qu'on s'imagine qu'il le fait exprès, il s'agit juste d'une réponse à notre empressement. Demandons-lui gentiment et faisons le participer: "Tu mets ton pantalon pendant que je prépare ton sac à dos?", "Que penses-tu de mettre tes bottes aujourd'hui?". Et surtout, laissons-lui le temps, quitte à se lever un peu plus tôt. Dans cette période où Lulu veut tout faire toute seule mais mets 3 plombes à enfiler son pantalon, il est très important de se le rappeler!

Le reste du livre est une mine de conseils et d'informations sur le processus psychologique de l'enfant et je pense qu'il nous servira encore longtemps. C'est vraiment un livre à mettre entre les mains de tous les (futurs) parents!

Le magasin des suicides de Jean Teulé


4ème de couverture: "Vous avez raté votre vie? Avec nous, vous réussirez votre mort!" Imaginez un magasin où l'on vend depuis dix générations tous les ingrédients possibles pour se suicider. Cette petite entreprise familiale prospère dans la tristesse et l'humeur sombre jusqu'au jour abominable où surgit un adversaire impitoyable: la joie de vivre...

Suite au visionnage du film d'animation de Patrice Leconte, j'ai découvert que la fin du film et celle du livre étaient complètement différentes. Il n'en fallait pas moins pour aiguiser ma curiosité et les commentaires à la suite de mon article m'ont poussée jusqu'à la porte de ma librairie préférée (ce qui n'était pas non plus difficile, j'ai une boulimie de livres depuis quelques temps).
Je découvrais complètement le style de Jean Teulé et je dois dire qu'il a su me séduire. Le livre est composé de courts chapitres qu'on peut lire rapidement, ce qui est très pratique pour une maman qui a toujours un truc à faire. Ainsi, on savoure le texte par petites touches, sans jamais s'enliser dans des descriptions et/ou monologues interminables. Il frise la poésie par moment et j'ai adoré ces escapades littéraires:
Dans la chambre parentale close, Mishima est à la fenêtre. Pli d'un rideau soulevé par une main, il observe le soleil qui se noie dans son sang et la vie, au balcon des tours, s'effriter à grands pans de philosophie. L'avenir chutant montre sa plaie obscène et, en bas, s'éparpillent les hommes et ce qu'ils ont rêvé.
En ce qui concerne l'adaptation cinématographique, je l'ai trouvé assez fidèle au livre, tout du moins dans son idée globale. Si les détails divergent, les personnages réalisent le même chemin initiatique et la chute transmet le même message, même si elle est moins violente dans le film.
En conclusion: les deux sont à voir même si j'ai davantage apprécié le ton du livre que la monotonie du film.

Livre proposé aux VAGABOOKS de hubWin mamans.

lundi 13 mai 2013

La semaine de Cleophis (2013, s19)

LUNDI
Il faut absolument que je vous parle d'un Tumblr qui me plie en deux à chaque fois. Il s'agit de Prénom d'une pipe, tenu par Julia Lucas, une journaliste passionnée de prénoms. A visiter sans plus tarder!

MARDI
Lundi soir, alors que Lulu fait la chipie dans son lit pour ne pas dormir, elle se cogne les dents sur le rebord du lit. Grosses larmes, gros câlins, elle se couche toute sonnée mais ça a l'air d'aller. Mardi matin, elle commence à boire son biberon de lait mais s'arrête au milieu en me disant qu'elle a mal à la bouche. Effectivement, sa gencive est bleue/violette! Je l'emmène à la crèche et leur explique qu'elle a un peu mal à la dent et qu'elle risque de faire des siennes au repas de midi.
Grosse panique chez les dames de la crèche, elles appellent la directrice, Lulu se fait examiner par tout le monde. Elle me dit que je dois aller en urgence chez le dentiste car la dent va pourrir. C'est limite si elles ne me mettent pas dehors. Je leur demande de garder quand même Lulu et que si j'ai un rendez-vous, je viendrai la chercher. Pour moi, il n'y a rien de grave: la dent ne bouge pas et Lulu se laisse faire, c'est qu'elle n'a pas si mal que ça! J'appelle quand même la dentiste qui est surbookée, veille de pont oblige, et elle me dit que tant que la dent ne bouge pas et ne noircit pas, il n'y a pas de souci à se faire, la gencive va dégonfler.
Je laisse passer la journée et récupère Lulu le soir. Tout s'est bien passé, elles lui ont mixé son repas. Le reste de la semaine se passera très bien, j'en ai même oublié sa blessure car elle mangeait de tout sans se plaindre. Au lundi matin, la gencive est toujours un peu bleue mais la dent n'a rien.
Ou comment s'affoler pour pas grand chose...
Ouverture de ma page Facebook que je vous invite grandement à "liker"!

MERCREDI
Grand départ pour passer quelques jours chez ma grand-mère. Je fais un premier voyage Rouen-Paris pour récupérer ma soeur, puis Paris-Blois pour aller chez ma grand-mère. Nous y retrouvons ma tante, installée à demeure pour un mois.
Lulu profite du toboggan et du jardin, qu'elle appelle le parc en bonne citadine!

JEUDI
La famille proche en profite pour nous rendre visite:
  • mon oncle, sa femme et ses deux enfants de 5 et 3 ans, nés d'un remariage.
  • ma cousine, son mari et sa fille de 4 mois.
  • mon cousin, sa femme et ses deux filles de 3 ans et 7 mois (le même âge que mes enfants, on aurait voulu le faire exprès qu'on n'aurait pas réussi).
Une magnifique journée qui fait énormément de bien au moral. C'est dans ces moment-là qu'on se dit qu'on ne se voit pas assez souvent. Mais en même temps, si je "fais l'effort" de venir voir ma grand-mère tous les ans, certains n'ont jamais mis les pieds chez moi. Ce n'est pas toujours à sens unique non plus...
Teemo en a profité pour faire connaissance avec la nature:

VENDREDI
Mon cousin et sa famille sont restés dormir chez ma grand-mère, les 4 enfants ont donc pu faire connaissance et jouer à loisir. C'est là que je me suis rendue compte que j'étais vraiment prête pour un troisième.
Parce que mes enfants sont des anges, même s'il m'arrive de pêter les plombs, c'est davantage dû à ma fatigue et à mon manque de patience qu'à la désobéissance de mes deux amours. Lulu est sage même si toujours chipie au moment du coucher, Teemo est un éternel bienheureux, qui passe de bras en bras avec le sourire et s'endort (presque) à la demande, même si sa soeur fait le clown dans la chambre. Plus que tout, j'ai constaté que Lulu adorait les bébés. Alors que sa cousine de 3 ans ne s'intéressait ni à Teemo ni à sa petite soeur, Lulu était toujours au petit soin avec cette dernière, à lui remettre sa tétine quand elle pleurait et à jouer avec elle, comme elle le fait si souvent avec son frère. Nul doute qu'elle fera une grande soeur formidable!

SAMEDI
Retour à la maison. Nous avons eu quelques bouchons aux abords de Paris mais rien de vraiment long, vive le badge télépéage! Lulu a été un peu ronchon mais j'ai plutôt bien gérée la soirée, seule puisque Piwix a profité du pont pour participer à une LAN avec ses amis gamers. A 20h30, les enfants dormaient et j'ai fait de même à 23h, j'étais épuisée!

DIMANCHE
Découverte du site Le cinéma est politique qui propose des études détaillées sur les films et autres dessins animés qui sont tout simplement passionnantes.


dimanche 12 mai 2013

Blanche-neige et le chasseur de Rupert Sanders (2012)


Synopsis: Dans des temps immémoriaux où la magie, les fées et les nains étaient monnaie courante, naquit un jour l’unique enfant d’un bon roi et de son épouse chérie : une fille aux lèvres rouge sang, à la chevelure noire comme l’ébène et à la peau blanche comme neige. Et voilà précisément où l’histoire que vous croyiez connaître prend fin et où la nouvelle adaptation épique et envoûtante de ce célèbre conte des frères Grimm débute. 

J'ai entendu du bon comme du mauvais au sujet de ce film et c'est (presque) vierge de toute attente que j'ai regardé cette version du conte de Blanche-Neige. Ca ne surprendra personne si je dis que c'est un magnifique film de fantasy qui m'a enchantée du début à la fin.
Le mérite tient d'abord au choix des acteurs dont la splendide Charlize Theron que je connaissais pas aussi talentueuse. Une méchante comme on n'en fait plus, tout en nuance et en cruauté. Elle nous présente toute l'étendue de son savoir-faire, sublimée par les effets spéciaux qui seraient bien moins percutants sans son interprétation.
J'ai aussi particulièrement aimé la prestation de Chris Hemsworth que je peux désormais placer dans ma liste des acteurs à suivre. Après Thor, Avengers, La cabane dans les bois et Blanche-Neige et le chasseur, je suis convaincue qu'il est capable de reconnaître un bon film d'un mauvais et j'irai tous les voir quels qu'ils soient!
Par contre, Kristen Stewart s'enferme dans les rôles de petite fille fragile, même si cette Blanche-Neige prend les armes, il faut qu'elle fasse attention de ne pas se laisser cataloguer...
Mais ce qui m'a juste fascinée, c'est ce monde médiéval-fantastique qui est juste impressionnant. Il m'a rappelé de nombreuses fois Willow que je vénère au plus haut point. Les elfes, les nains, le cerf blanc qui vient donner sa bénédiction, j'aime et j'en redemande! Un merveilleux conte qui plaira aux petits et grands (enfin peut-être pas trop petits...).

Test de Bechdel:
Y a-t-il deux personnages féminins nommés... OUI
Qui parle l'une à l'autre... OUI
D'autre chose que d'un homme. OUI

Test réussi ! On devine aisément qui sont ces deux femmes alors je n'en dirai pas plus... :)
Réussite/Echec: 2/3

vendredi 10 mai 2013

hubWin pique-nique de l'amitié les 8 et 9 juin 2013

Les 8 et 9 juin prochains, le réseau hubWin mamans organise un pique-nique dans tous les parcs, jardins et squares de France. Parce qu'il n'y a jamais rien de si merveilleux que de partager un moment avec les copines et faire connaissance avec les mamans d'à-côté!


Plusieurs pique-niques s'organisent déjà, vous en trouverez sûrement un près de chez vous!
Pour ma part, je vous donne rendez-vous au Parc de Signa à Maromme le 9 juin à 12h30 (département 76).



Inscrivez-vous pour l'hubWin pique-nique de l'amitié! Et rejoignez-nous sur le réseau.


mercredi 8 mai 2013

Chut, les enfants lisent: La journée des petits

J'aime beaucoup les imagiers parce qu'ils permettent de mettre les mots sur les choses et l'apprentissage de la langue se fait tout en s'amusant. Je voulais acheter un imagier sur l'école maternelle pour préparer Lulu à ce qui l'attend en septembre et je sais qu'il en existe un aux éditions Fleurus mais j'ai préféré celui de la Journée des petits car beaucoup plus complet.


On suit la journée d'une petite fille, du réveil au coucher en passant par l'école maternelle. Cet imagier est idéal pour Lulu car il dépeint complètement son univers: la petite fille, la maman et le petit frère !


Il prépare aussi à l'école maternelle: la classe, la cantine, la récréation et les toilettes (très important les toilettes!)


L'imagier parfait pour préparer ma petite puce. Sauf que... 

Sauf que Fleurus plonge encore une fois dans le sexisme et c'est loin d'être la première fois. Il n'aura échappé à personne qu'on ne voit que la maman dans le quotidien de la petite fille. Le père est complètement absent: ni le matin, ni en fin de journée (télé (!) et dînette bien sûr), ni bain, il fait une apparition au dîner et se contente de faire le bisou du soir avant de disparaître à nouveau.



Et ce n'est pas le pire. L'image masculine est occultée dans tout le livre, on ne voit aucun personnage masculin: ni devant l'école (entrée et sortie), ni dans l'enceinte de l'école (professeur féminin, personnel de cantine féminin), ni même à la boulangerie et au supermarché:


Le père est uniquement préposé aux sorties le week-end et pendant les vacances, une double-page en toute fin de livre, comme quelque chose qu'on expédie vite fait (et jamais de face):


Finalement, pourquoi je vous parle de ce livre? Parce que je le trouve super bien fait, que chaque page reproduit bien ce que pourrait être le quotidien d'un enfant de 3 à 6 ans, et que pour le coup, ça représente bien ce qui attend Lulu en septembre puisque son père travaillera et que je serai chargée de "l'intendance". Mais tout de même, une figure masculine à l'entrée de l'école, à la cantine ou à la boulangerie, c'est vraiment trop demander?

Ceci est ma participation à Chut, les enfants lisent chez Yolina.