mardi 15 janvier 2013

La tradition du Nouvel An

La famille de mon homme est très festive, ils ne manquent jamais une occasion de se réunir autour d'un repas, il est donc naturel pour eux de célébrer les fêtes de fin d'année tous ensemble. Nous n'y dérogions pas jusqu'au réveillon 2010 où nous avons préféré rester chez nous: Lulu avait 4 mois et nous avions déjà assez voyagé pour récupérer les cadeaux de Noël à droite et à gauche. Depuis nous fêtons le réveillon du Nouvel An chez nous, à 3, puis à 4, et nous ne manquons pas d'avoir des réflexions chaque année.

Le pire, c'est ce visage d'une extrême tristesse qu'ils nous servent à chaque fois: "Quoi, mais vous allez passer le Nouvel An tous seuls ?", comme si nous étions à deux doigts de nous trancher les veines de solitude. Alors déjà, nous ne sommes pas seuls puisque nous sommes avec nos enfants et de deux, ce n'est pas parce qu'on veut rester tranquillement à la maison que nous sommes dépressifs. Il y a deux raisons à notre choix:
  • Le gavage intensif des fêtes de fin d'année: on s'empiffre le 24 décembre au soir et le 25 décembre midi, puis on rempile le 31 décembre au soir et le 1er janvier midi, avant d'enchaîner sur l'Epiphanie le 1er dimanche de janvier. Je ne sais pas pour vous, mais nous sommes gavés du gavage. Du coup, supprimer les festins du 31 décembre et du 1er janvier, c'est des nausées et des maux de ventre en moins de gagné (sans compter les kilos superflus). Ce n'est pas pour autant que nous mangeons une salade au réveillon, juste un repas amélioré avec saumon fumé et gâteau.
  • Les heures passées en voiture: pour des questions de commodité, nous avons choisi d'habiter à mi-chemin entre mes parents et mes beaux-parents. Finalement, ça n'est pas si commode que ça. Si on reste dans l'optique de fêtes de fin d'année classiques, on fait: un aller-retour le 24 décembre pour fêter Noël avec une partie de la famille, un aller-retour le 25 décembre pour récupérer les cadeaux dans l'autre famille, un aller le 31 décembre, un retour le 1er janvier et un aller-retour à l'Epiphanie. Je vous dis pas l'état des enfants après ça et le retour chez nounou/crèche le lundi suivant. Une bonne semaine de calme pour récupérer entre le 25 décembre et l'Epiphanie, c'est parfait.
Cela fait donc 3 ans que nous sommes obligés de nous justifier. C'est facile pour des personnes qui sont sur place ou qui laissent les enfants aux beaux-parents pour veiller au bout de la nuit, mais ce n'est pas possible pour nous. Et après tout, c'est notre choix ! Piwix répète à chaque fois que les enfants sont trop petits et ils font semblant de comprendre, en se disant que ça changera quand les petits seront plus grands. Mais honnêtement, ça me plaît très bien comme ça et j'ose espérer que d'ici là, la tradition sera ancrée et que nous pourrons rester à la maison sans avoir à nous justifier...

4 commentaires:

  1. Chez nous, on a toujours fait Noël en famille (frères et parents car nous vivons à 600 bornes du reste de ma famille) et le nouvel an selon le souhait de chacun. Quand nous étions petits nous le faisions en famille et quand nous avons grandit, avec les amis. Nous avons aussi eux des remarques, et aujourd'hui encore nos grand-parents nous disent qu'ils sont "tristes de ne pas passer les fêtes avec nous", mais ils comprennent que la distance et les emplois du temps de chacun sont durs à gérer. Le problème c'est que toi tu n'as pas ces arguments à leur donner ; mais ils devraient comprendre et au pire, au bout d'un moment ils se lasseront peut être ?!

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    1. Oui, je me dis qu'ils vont bien finir par s'y faire avec le temps.

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  2. moi aussi ça m'énerve cette dictature de la fête, autant noêl j'aime bien (mais bonjour le casse-tête pour aller voir tout le monde) mais pour la nouvelle année j'aime autant le faire tranquillou à la maison, ce que tout le monde ne comprend pas. Et c'est bien pénible quand on te met la pression pour que tu fasse ces fêtes... Avec du temps ils devraient comprendre, non?

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