vendredi 1 juin 2012

Diablo III: le dernier né de Blizzard

Plusieurs jours que je songe à écrire cet article mais le jeu m'a tellement accaparée que je n'ai pas eu une minute pour le faire !


Diablo III est issu d'une licence Blizzard qui a un énorme succès dans le monde des jeux vidéo, en effet, le premier Diablo sorti en 1997 fut une véritable révolution et chaque opus génère une quantité de joueurs phénoménale. Cela faisait plus de 10 ans que la communauté attendait une suite à Diablo II. C'est maintenant chose faite.
La première fois que j'ai entendu parler de Diablo, c'était lors de la World Wide Invitational à Paris en 2008, une convention centrée sur les jeux Blizzard. C'était d'ailleurs LA grande annonce de la convention et les hurlements d'enthousiasme dans la salle lors de la vidéo m'ont laissé dubitative. Le monde des jeux vidéos m'était encore assez étranger: j'ai eu quasiment toutes les consoles vidéo du marché depuis mes 10 ans mais mon champ de connaissance s'arrêtait à Mario et Sonic. Côté PC, j'étais plutôt orientée Sims...
4 ans plus tard, le jeu sort enfin en fanfare. Le 15 mai dernier, plusieurs amis se lancent dans l'aventure dont mon mari qui voulait voir un peu de quoi il s'agissait. Il connaissait la licence mais n'y avait jamais joué auparavant. J'ai jeté un coup d'oeil sur son écran et j'ai été séduite par les graphismes et l'histoire. Quelques mois auparavant, Blizzard avait lancé une offre promotionnelle pour les joueurs de World of Warcraft: pour un an d'abonnement à WOW, le joueur obtenait une monture exclusive en jeu, une place assurée sur la beta de Mists of Pandaria et le jeu Diablo III gratuit. Je l'avais souscrite assez rapidement, surtout pour avoir un accès à la beta, le reste m'importait peu. J'ai donc installé le jeu sur mon ordinateur pour tester à mon tour. Presque 3 semaines plus tard, je totalise plus d'une cinquantaine d'heures sur le jeu et je suis loin de m'ennuyer.
Diablo III est ce qu'on appelle un "hack and slash", littéralement "avance et ravage". En effet, votre héros va se trouver face à des vagues et des vagues d'ennemis qu'il devra tuer rapidement selon une méthode que l'on qualifierait de "bourrin". Cet aspect peut rebuter au départ mais il devient rapidement très sympathique et amusant. J'ai récemment accompli le haut-fait de tuer 30 ennemis en une seule attaque, c'est très rigolo. D'autant plus que certains ennemis ont des pouvoirs spéciaux et qu'il faut parfois user de stratégie pour s'en sortir, il ne suffit pas toujours de foncer dans le tas.
Au niveau de l'histoire, le jeu est composé de 4 actes: 2 premiers actes assez longs, un 3ème moyen et un 4ème acte très court. Néanmoins, il y a de quoi faire, j'ai personnellement terminé les 4 actes en 23 heures sur mon premier personnage en découvrant l'intégralité de chaque carte. Une fois le jeu "terminé", un nouveau niveau de difficulté apparait et vous devez refaire les 4 actes pour faire progresser votre personnage. Cela paraît rébarbatif mais je prends encore du plaisir à refaire les memes quetes. Je pense que c'est du au fait que les cartes sont générées aléatoirement: la taille, la disposition, le nombre d'ennemis et leurs capacités changent à chaque partie, vous n'avez donc jamais la même carte ! Et le personnage continue à évoluer, nouveaux sorts, nouvel équipement. Il y a 4 niveaux de difficulté: mode normal du niveau 1 à 30 environ, mode cauchemar du niveau 30 à 50 environ, mode enfer du niveau 50 au niveau 60 et mode armaggedon au-delà du niveau 60. Dans le dernier mode, le personnage est bloqué au niveau 60 alors que les ennemis sont de plus en plus puissants, c'est donc le mode le plus difficile et qui demandera du temps, ne serait-ce que pour équiper convenablement le personnage.
J'ai commencé le jeu avec une moniale, parce que c'était la seule qui avait un sort de soin. Finalement, il n'y a pas vraiment de soigneur dans Diablo, dans le sens entendu dans un MMO, il s'agit surtout de taper et de survivre. A la fin du mode normal, mon mari m'a demandé de jouer avec lui car il avait du mal avec son sorcier en solo: pas assez de vie ni assez de dps. Nous jouons donc toujours ensemble et je me suis orientée tank: je le protège en attirant les ennemis vers moi et je survis grâce à mon esquive et mes sorts de soin. Je suis actuellement niveau 52, nous avons fini le mode cauchemar et commençons le mode enfer. Et la difficulté est au rendez-vous !


Après calculs, j'ai passé 23 heures pour le mode normal et... 23 heures pour le mode cauchemar ! Il faut croire que j'aime prendre mon temps. Pour preuve que la répétition des actes ne me dérangent pas, je monte aussi une sorcière, en solo, qui est niveau 31 et qui a bientôt fini le mode normal.


Une très bonne impression donc, qui m'a fait lâché WOW quelques temps, je dois etre la bonne cible pour Blizzard, j'aime tous leurs jeux !

2 commentaires:

  1. Bon si toi aussi tu te mets à écrire des articles sur Diablo je vais te rajouter à ma bloglist^^

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    1. Merci ! Je vais de ce pas découvrir ton blog :)

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