27 juin 2014

Meutres en copropriété de Deborah Crombie

Quatrième de couverture: Quoi de plus paisible que le Yorshire en automne? C'est ce que s'imagine le superintendant Duncan Kincaid, fraîchement promu et déjà surchargé de travail.
Et donc, quand son neveu lui propose de profiter d'une semaine dans une résidence en copropriété, il accepte, pensant se reposer et lire quelques bons livres.
Alors qu'il vient de faire la connaissance de ceux que le hasard a réunis dans la maison pour quelques jours, Duncan découvre le corps de Sebastian, le sous-directeur de l'établissement, flottant dans la piscine du manoir. Penny MacKenzie, une vielle demoiselle écossaise, a vu quelque chose qui a peut-être un rapport avec la mort de Sebastian. Mais elle souffre de la maladie d'Alzheimer et, prudente, hésite à faire part de ses soupçons. On la retrouve sur le court de tennis, le crâne défoncé.
Puis c'est Hannah Alcock, une scientifique, qui est victime d'une tentative de meurtre. Quelqu'un l'a poussée dans l'escalier.
L'enquête de la police locale piétine: le superintendant prend alors la direction des opérations et appelle à la rescousse sa jeune collaboratrice, Gemma James.

Il s'agit là du premier roman de Deborah Crombie et de la première affaire de Duncan Kincaid et Gemma James. L'intrigue, particulièrement astucieuse, évoque Agatha Christie, mais on perçoit déjà la touche personnelle, unique, de l'auteur, la finesse de ses analyses psychologiques, qui feront son succès.

Il est marqué noir sur blanc qu'il s'agit du premier roman de la série alors je ne sais toujours pas pourquoi j'avais commencé par Le dernier printemps de Jasmine.
On assiste donc à une enquête de Duncan Kincaid aidé par son adjointe Gemma James et je n'irai pas jusqu'à parler de "première affaire" comme dans la quatrième de couverture, parce que les personnages se connaissent déjà bien et ont l'habitude de travailler ensemble. Il s'agit de la première affaire racontée par Deborah Crombie, nuance.
Le pauvre superintendant se retrouve en plein milieu d'une scène de crime et il mènera sa petite enquête de son côté, d'abord parce qu'il est curieux de nature et que ce n'est pas pour rien qu'il a choisit de travailler à la criminelle, mais aussi parce que le chef de la police locale n'apprécie pas du tout d'avoir un agent de Scotland Yard sur le dos.
Le petit côté Agatha Christie tient dans le fait que tout se passe dans l'hôtel, un peu à huis clos, mais le traitement et le ton est tout de même différent. Deborah Crombie passe au crible tous ses personnages, aussi différents les uns que les autres, entre dans leur psychologie, bouscule leur passé, et, après de multiples rebondissements, la fin est aussi étonnante que possible.
Du très bon roman policier.

2 commentaires:

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...