mercredi 1 août 2012

A bout de nerfs

Deux articles de littérature et deux articles de cinéma qui traînent depuis des semaines parce que je n'arrive pas à me concentrer suffisamment pour les écrire. Pourquoi ? Une chaleur excessive, une grossesse fatigante et une enfant hystérique.

Je ne vous apprends rien en vous disant que les derniers jours ont été caniculaires. Quand on sort en débardeur dès 20°, comme moi, on comprend vite que lorsque le thermomètre frôle les 30°, c'est juste un cauchemar. Et quand on a un ventre énorme, c'est pire. J'ai cru mourir plusieurs fois et il est hors de question de rester au lit quand on a une petite de 2 ans qui ne demande qu'à sortir courir, ou de se promener nue quand on a un mari avec une libido exacerbée (je me demande vraiment comment il fait pour avoir envie de moi dans l'état où je suis: une grosse baleine graisseuse). Dans ses conditions, je n'avais pas la tête à venir devant le pc prendre encore un coup de chaud.

J'ai aussi atteint les 6 mois de grossesse et je ne me souviens pas avoir été aussi fatiguée à ma première grossesse. Mon mari m'a dit que j'avais mauvaise mémoire, que je me couchais tous les soirs à 20h. Possible. En tout cas, je fais des nuits de 10h et des siestes l'après-midi, mais j'ai toujours l'impression de me traîner. En gros, au bout d'1h ou 2 hors de mon lit, je ne suis plus capable de rien. Et ma fille choisit ce moment pour me solliciter et aller au parc. Au secours !

Enfin, cela fait un bon mois que nous bataillons avec la miss pour la faire dormir dans un grand lit: sans succès. Bébé arrive en octobre et nous voulions l'habituer progressivement à laisser son lit à barreaux, pour qu'elle n'ait pas l'impression que bébé lui vole son lit. Sauf que la demoiselle ne veut rien savoir. Elle refuse de rester dans son lit et ne cesse de se relever. Et quand je dis "se relever", ce n'est pas deux ou trois fois dans la soirée, oh non, c'est toutes les 10 secondes: on la pose dans son lit, on la borde, on lui fait un bisou, on sort de la chambre, on ferme la porte, on compte jusqu'à 10 et on a une petite fille dans le couloir. C'est juste insupportable. On a tout essayé, la manière douce (rester assis à côté d'elle jusqu'à ce qu'elle s'endorme, ce qui n'arrive jamais) comme la manière forte (gros yeux, voix forte, retour au lit sans passer pas la case bisou), rien à faire. Au bout d'un moment, soit elle nous demande son lit à barreaux parce qu'elle est fatiguée de jouer avec nous (hum...), soit c'est nous qui l'y installons parce qu'on veut pouvoir dîner tranquille et on a droit aux hurlements et aux coups de pieds hystériques dans les barreaux (elle s'est déjà coincé la jambe comme ça d'ailleurs). Nous ne savons vraiment plus quoi faire et je suis au bord de la crise de nerfs. A la limite, on pourrait se dire qu'on la laisse dans son lit à barreaux jusqu'à l'arrivée de son petit frère mais ça me fait vraiment peur parce que je n'ai pas envie de recommencer le cirque quand j'aurais un nouveau-né qui réclamera le biberon toutes les 3h ou qu'elle se mette à hurler alors qu'il vient juste de s'endormir.

Dans ces conditions, je m'excuse d'être en retard sur mes articles et je vous promets de me mettre à jour dès que j'arriverai à réfléchir correctement.

2 commentaires:

  1. Ma parole, le parcours d'une femme enceinte, c'est pire qu'Aile de mort en HM!

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    1. Oui, et après les hommes viennent nous dire qu'on exagère !! :)

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